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Forum RPG sur Underworld, 10 ans après le soulèvement des Lycans, vivez la guerre des immortels comme si vous y étiez...
 
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 Fictions de Vicente

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Vicente Lucas
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MessageSujet: Fictions de Vicente [sur Underworld]   Fictions de Vicente Icon_minitimeJeu 21 Jan - 13:13

Chapitre premier : Le commencement d'une nouvelle vie peu enviable

Voilà, tout venait de commencer en même temps que ma vie humaine se terminait, lorsque je fus mordus par un Lycan, pour devenir l'esclave des vampires. Toute ma nouvelle vie serait désormais ainsi, c'était une fatalité.
Pourtant, au fond de moi, j'aspirais à une nouvelle vie. J'en avais assez de me faire fouetter et traiter de chien, devant des gardes qui s'amusaient devant la douleur que je subissais à chaque fois que je faisais un pas de travers.
Mais, dans mon malheur, j'eus de la chance de pouvoir me raccrocher à quelque chose ou à quelqu'un. Les dernières paroles de mes parents résonnaient toujours dans ma tête : « Cours Vicente !! Cours !! Sauve ta vie !! »
Sauver va vie en abandonnant tout derrière moi ? Qui serait assez fou pour faire cela ? Je m'étais endormi et fut réveillé par une voix grave :

    « Que choisi tu d'être mon ami ? Sache que nous avons le choix
    -De quel choix parles tu ? Pour l'instant, je trouve que nous n'avons pas le choix justement
    -Ne dis pas ça mon ami. Garde la foi et ai confiance. Un jour tout ça changera et les « maîtres » deviendront « esclaves » à leurs tour. Ne t'en fais pas »


Je regardais l'homme, enfin, plutôt le Lycan, qui me parlait. D'après plusieurs Lycans, il se nommait Lucian. Il était imposant, il parlait juste et il savait comment me faire regagner l'espoir que je n'avais plus.
Un sourire plein d'espoir éclaira alors mon visage, alors qu'on ouvrait ma cellule. Je savais ce que ça signifiait. Trois autres Lycans étaient également dans ma cellule et ils me bousculèrent pour avoir la gamelle que le garde posa sur le sol.
Je les regardais, essayant de ne pas me faire marcher dessus. Ils nous traitaient comme des animaux et je me demandais réellement ce que nous étions devenus. Étions nous encore des hommes ou, étions nous, effectivement, des « chiens » au service des vampires ?
Puis, un garde me toisa :

    « Alors on ne mange pas le chien ?
    -Ne t'en fais pas, je sais comment les dresser


Un coup de fouet claqua sur mon dos et je ne pus retenir un cri, avant de tomber en avant, à quatre pattes. J'avais mal mais je résistais du mieux que je pouvais, me rappelant une autre phrase de mon père : « Sois fort Vicente. Ne montre en aucun cas ta faiblesses à tes ennemis »
Alors, je serrais les dents alors que les coups de fouet se faisaient plus insistant. Ils me sortirent même de ma cellule pour pouvoir agir sans la contrainte des barreaux. Finalement, au bout de quelques minutes, il me jetèrent de nouveau dans ma cellule, alors que j'étais à la limite de l'inconscience.
J'entendis vaguement un grognement suivit de jurons, avant de sentir un liquide chaud dans ma bouche. J'entrouvris alors les lèvres, avidement, et mes blessures commencèrent à se refermer : je guérissais.
Lorsque j'eus assez de force pour ouvrir les yeux, j'entendis des murmures s'élever tout autour de moi :

    « Regardez dans quel était ils l'ont mit !
    -Ce n'est pas possible ! Pourquoi ont ils fait ça ? Ils sont vraiment horribles ! »


Je ne voulais pas me lever. C'était impossible parce que mon corps, même cicatrisé, ne voulait pas répondre à mes ordres. Mes muscles restaient tendus mais je restais à terre, comme si je redoutais un nouveau châtiment.
Alors que tous les Lycans, qui partageaient ma cellule, murmuraient leur indignation, dans un bruit sourd, comme un bruit de fond, une voix plus forte, mais moins imposante que celle de Lucian se fit entendre :

    « Au lieu de passer votre temps à maudire les vampires, vous ne pourriez pas essayer de l'aider un minimum ?!
    -Calme toi mon ami....cela ne sert de te mettre dans des états pareils...
    -Non ! Je ne me calmerais pas Lucian ! Parce que nous sommes tous pareil ! Nous sommes tous de la même race mais, au lieu de nous entraider, ils passent leur temps à caqueter comme des poules bavardes sans agir !
    -Warjen....voyons... »


Le dénommé Warjen, essayait de me défendre et cela me donna la force de me redresser. Je m'assis difficilement sur le sol de la cellule, avant d'observer la « joute » entre Warjen et Lucian, qui essayait, lui, de calmer le jeu.
Étrangement, tout était silencieux lorsque cette « joute » éclata. Tout le monde observait, intéressé, et voulait savoir qui de Lucian ou de Warjen gagnerait. Finalement, grognant entre ses dents, Warjen détourna le regard.
Sa tête se tourna alors vers moi et je pus observer ses yeux émeraudes, plein de rage, qui me dévisageais. Je manqua alors de sursauter devant ce regard si dur. M'étais il destiné ou était il destiné à Lucian ?
Pourtant, il ne dis rien, me contentant de prendre la gamelle que les autres Lycans avaient laissés. Il allait se pencher pour manger, lorsque nous regards se croisèrent une nouvelle fois, arrêtant sa main.
Il sembla hésiter pendant une seconde, avant de pousser la gamelle vers moi et me dire :

    « Tiens. Tu dois mourir de faim
    -Merci mais....ne t'en fais pas pour moi. Mange.... »


Il mangea alors en silence, avec un appétit, en me regardant dans les yeux, comme s'il guettait le moindre geste de ma part. Finalement, la gamelle finit, il la posa et je ressentis une énorme fatigue.
Je m'allongeais alors sur le sol, fermant les yeux, écoutant les autres Lycans parler, d'une oreille distraite, voulant à tout prix sombrer dans le sommeil, même si le peu de nuit pendant lesquelles je dormais étaient peuplées de cauchemars.
Pendant que j'étais dans cet état, je sentis une couverture se poser sur mon dos nu, zébré de coups de fois, dont la moitié était déjà cicatrisées. Les murmures au loin se turent, mais Warjen et Lucian continuaient de discuter entre eux.
Warjen parlait de moi, continuant à prendre ma défense, sans que je ne sache pourquoi. En effet, je ne connaissais pas de Lycans ici, mais Warjen était différent. J'avais l'impression que nous pourrions bien nous entendre tous les deux.
Voici ce que j'entendis :

    « Warjen. Un temps viendra où nous serions libre. Sois patient d'ici là
    -Lucian. Comment être patient alors qu'ils s'acharnent sur lui ?
    -Je sais que je ne vais pas te rassurer mais personne n'est bien lotit ici. Tout le monde est traité de la même manière »


Un soupir résigné et un sourire qui s'afficha sur mes lèvres malgré moi. Rouvrant les yeux, je me redressais, faisant taire Warjen d'un geste en lui murmurant un faible merci, avant de regarder Lucian, qui, lui, semblait inquiet pour moi, malgré l'indifférence qu'il voulait montrer dans son regard.
Non, je n'étais pas à blâmer. Tout le monde était pareil et tous recevaient des coups de fouet et un mauvais traitement de la part des vampires. Tous rêvaient également de liberté, sans pouvoir l'atteindre cependant.
Alors que j'éclatais soudainement de rire, devant les regards étonnés de Warjen et de Lucian, des gardes vinrent et je su qu'ils venaient pour moi :

    « Hey ! Toi ! Viens ! Dame Matrichka veut « t'adopter » !
    Ouais mon gars ! Et je suis désolé de te dire que tu n'as pas de chance sur ce coup là !


Je n'eus pas le temps de répliquer, Lucian et Warjen non plus d'ailleurs. Je ne sentis que le bruit des chaines autour de mes poignets et autour de mon cou, qui se terminait par une laisse, avant d'être entrainé vers une horreur insoutenable, dont je n'avais même pas conscience


Dernière édition par Vicente Lucas le Dim 24 Jan - 14:33, édité 1 fois
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Vicente Lucas
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeJeu 21 Jan - 14:31

Chapitre deux : Séance de torture

Les gardes étaient venus me chercher et un frisson de peur secoua toute l'assemblée des Lycans, alors que les gardes ricanaient. Même Warjen et Lucian ne pouvaient retenir leur inquiétude lorsqu'on m'annonça que j'allais être « adopté » par une certaine Matrichka.
J'avais les poignets attachés et une laisse accrochée à mon collier. Un coup de fouet me mit à quatre pattes et me fit hurler, avant qu'on m'entraine dans les couloirs. Je marchais comme je le pouvais, m'effondrant au sol à chaque fois que le fouet s'abattait sur moi. Je n'eus que le temps de croiser le regard effrayé de Warjen et celui, haineux, de Lucian, avant d'être mis aux pieds d'une dame d'une beauté inimaginable.
Les gardes m'attachèrent solidement, avant de partir. La dame fit quelques pas dans ma direction avant de claquer des doigts. Aussitôt, le fouet s'abattit sur mon dos et me fit relever la tête.
Aucun son ne s'était échappé de ma bouche car j'avais serré les dents. Je regardais la dame, avec détermination, ayant conscience que j'avais une petite étincelle d'insoumission et de provocation dans le regard.
Pourtant, je commis une erreur que je ne tarderais pas à payer. Pour le moment, la dame me parlait, calmement :

    « Comment nomme t on un aussi bel animal que toi ?
    -Vicente...demoiselle....
    -Vicente ? Charmant comme nom d'animal. Sais tu pour quelle raison tu te trouves ici ?
    -La seule chose que je sais est que vous désirez.....m'adopter....demoiselle.... »


Apparemment, mes réponses hésitantes la faisaient rire. Je ne pouvais plus bouger et mon corps était zébré d'un seul et unique coup de fouet alors que les gardes restaient au dehors, mais je sentais leurs regards sur nous.
Qu'allait elle me faire ? Qu'allais je devenir ? Pourtant, je pris la décision de ne plus jamais trembler sous les coups de fouet, alors je me redressais, déterminé, avec toujours cette pointe de provocation dans le regard.
Dame Matrichka s'approcha alors et posa une main dans mes cheveux, comme quand on caresse un chien pour le féliciter. Je fus si surpris que je ne réagis pas et que je ne remarquais pas le coup de fouet qui s'abattit sur le bas de mon dos.
Je plongeais alors en avant, ayant oublié de serrer les dents. Un cri s'échappa alors d'entre mes lèvres, plus la plus grande satisfaction de mon « bourreau », qui continuait de me parler, toujours aussi calmement :

    « Tu résistes aux coups de fouet ? Quel courage !
    -Ravi que cela vous....plaise....demoiselle....
    -Dame Matrichka. Dois je continuer ?
    -Continues donc. Il me tarde d'entendre sa voix si délicieusement teintée de douleur »


De nouveau, la main de Matrichka caressa ma chevelure, avant qu'elle ne claque des doigts pour que le fouet s'abatte, une nouvelle fois, sur moi. Je serrais les dents. Un deuxième coup retentit mais je ne lâchais pas prise.
Je ne sais pas combien de coups je dû recevoir avant de gémir pour la première fois. Mes larmes coulaient d'elles même, il m'étais impossible de les retenir, mais je n'émis aucun son, jusqu'à ce qu'un coup, plus violent que les autres ne s'abatte sur moi.
Je ne comptais pas, cela ne servait à rien. Je priais juste silencieusement pour que ce calvaire ne cesse et qu'on m'accorde le droit de mourir. Pourquoi devrais je subir tout ça ? Pourquoi devrais je accepter d'être traité comme un simple amusement ? Le garde ne s'arrêta de me fouetter que lorsqu'il entendit mon gémissement.
Un sourire s'afficha sur les lèvres de Matrichka, qui me demanda :

    « Alors, comment te sens tu ?
    -ça....ça peut aller....merci de vous soucier de ma santé....demoiselle....
    -Bien. Jildièn ? Continue.
    Avec plaisir dame Matrichka »


Et c'était repartit. J'essayais de trouver la force de penser à quelque chose de positif mais qu'est ce qui était positif dans ce que je vivais ? A qui penser pour ne pas crier et donner plus de satisfaction à mes « bourreaux » ?
Alors que j'essayais de trouver une pensée à laquelle je pouvais me raccrocher, un nouveau coup de fouet, sur le bas de mon dos, trancha mon pantalon déjà en lambeau et je tomba en avant, pitoyablement allongé sur le ventre, étalé aux pieds de dame Matrichka et de Jildièn qui, apparemment, était son garde personnel.
J'étais en caleçon et les coups de fouet cessèrent. J'entendis dame Matrichka se lever, pour demander à Jildièn :

    « Jildièn, mon ami. Comment le trouves tu ?
    -Répugnant dame Matrichka
    -Allons Jildièn, ne soit pas si dur avec ce pauvre animal »


Elle s'approcha encore de moi et, comme si elle répugnait à me toucher, elle me prit par la laisse et me fit relever la tête. Malgré mes larmes, qui s'étaient presque taries, la lueur de provocation ne semblait pas vouloir quitter mon regard, ce qui sembla lui plaire de plus en plus.
Soudain, elle me fit me lever et elle attacha solidement mes poignets, déjà enchainés, par une autre chaine, à une barre au plafond. Puis, elle se pencha vers moi, je sentis des crocs frôler ma gorge, avant que ses ongles ne viennent griffer ma peau.
Ensuite, elle se mit derrière moi, demandant à Jildièn de lui donner le fouet, avant de le faire claquer dans les airs, pas loin de mon dos. Je manquais de sursauter. Puis, elle se retourna, une nouvelle fois, vers Jildièn, pour lui demander :

    « A ton avis mon ami, est il assez obéissant à ton goût ?
    -Personnellement, je serais d'avis de le dresser encore dame Matrichka
    –Souhaites tu t'en occuper Jildièn ?
    –Ce serait un immense honneur dame Matrichka »


Donc, il fut décidé que ce serait Jildièn qui s'occuperait de moi. Matrichka lui redonna donc le fouet, avant d'aller s'assoir tranquillement sur un fauteuil, pour me regarder, attendant sans doute que j'émette un cri de douleur, pour la satisfaire.
Prenant une grande inspiration, Jildièn fit claque une première fois son fouet avant de l'abattre sur moi à une vitesse si phénoménale, que je n'eus pas le temps de reprendre mon souffle.
Mes dents toujours serrées, je me mordis la langue pour ne pas crier, sentant le goût et la chaleur de mon propre sang, dans ma bouche, qui faisait fonctionner mes capacités de régénération.
Plus déterminé, Jildièn doubla encore l'intensité de ses coups de fouet et mes genoux fléchirent sous la douleur. Dame Matrichka, assise devant moi, me regardais toujours, me donnant quelques « conseils » :

    « Allons pousse un cri. Ne sois pas si stupide
    -Cela ne sert à rien Dame Matrichka. Tous les animaux sont stupides
    -Je jure que vous allez me le payer un jour....


Je disais ça avec rage mais je ne pu retenir un hurlement quand Jildièn abattit le fouet une nouvelle fois sur moi, en travers de mon fessier, tranchant mon caleçon, me le mettant en lambeaux.
Le cri était si aigüe que j'aurais crû que j'allais casser une vitre mais il n'en fit rien. Une fois que cette séance de torture fut achevée, il fut conclu qu'il fallait me remettre dans ma cellule.
Cette fois, j'étais inconscient, lorsqu'ils me jetèrent dans ma cellule. Je crus atterrir sur un corps mais je n'en étais pas si sûr. De plus, le mien était dans un sale état. J'étais presque nu, ne portant qu'un caleçon en lambeaux sur moi.
Il me fallu plus de temps pour me régénéré cette fois ci, malgré mon sang qui continuait de couler dans ma bouche. Lorsque je me réveillais, Lucian était entrain d'étrangler Warjen, le collant contre les barreaux de la cellule, lui conseillant, même si son ton était plus proche du ton de l'ordre que du conseil :

    « Allons Warjen. Calme toi ! Cela ne sert a rien de s'énerver ! Tu utilises tes forces pour rien !
    -Lâches moi Lucian !! Je ne supporterais pas une minute de plus ce qu'on lui fait subir !!
    -Je te lâcherais quand tu te seras calmer mais pas avant Warjen !
    -Je vais bien....je vous remercie.... »


Je leur adressais un faible sourire avant de sombrer totalement dans l'inconscience
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeJeu 21 Jan - 16:07

Chapitre trois : Le début d'une amitié, le répit d'un calvaire éternel

Je ne sais pas combien de temps je fus inconscient mais, lorsque je me réveillais, j'eus l'impression qu'il ne s'était rien passé, même si mon corps ne pourrait jamais oublier ce que je venais de subir.
J'ouvris un oeil, faiblement, avant de voir que Lucian avait lâché Warjen et que celui ci s'était assis à mes cotés, regardant Lucian avec un air que j'eus du mal à déterminer. Soudain, une dame arriva et se posa devant la cellule de Lucian.
Elle était comme dame Matrichka sauf qu'elle avait plutôt l'air d'une guerrière qu'autre chose. Apparemment, c'était Lucian qu'elle était venue voir. Sans regarder les gardes, elle leur ordonna :

    « Laissez moi seule !
    -Bien demoiselle Sonja »


Je regardais la scène avec étonnement, avant de croiser le regard de la dénommée demoiselle Sonja. Aussitôt, je baissais la tête, comme si on venait de me fouetter de nouveau alors qu'il ne s'était rien passé.
Cette fois, ce fut elle qui sembla intriguée par mon comportement, mais cela ne dura pas plus d'une minute, avant qu'elle ne se retourne complètement vers Lucian, pour lui murmurer des choses, si bas, que je ne pu pas comprendre ce qu'ils se disaient.
Après quoi, elle vint me voir et je baissais les yeux. Je n'osais pas la regarder en face, ne sachant que trop bien à quoi je m'exposais si je commettait un tel affront. Pourtant, elle me demanda, d'une voix douce :

    « Comment te nommes tu ? N'ai crainte, je ne te ferais aucun mal
    -Je m'appelle....Vicente....demoiselle....Vicente Lucas....à....à votre service


Pourquoi riait elle de cette manière ? Elle riait mais elle n'était pas sarcastique. Elle n'était pas comme dame Matrichka qui, apparemment, aimait voir ses esclaves souffrir lors des séances de tortures données par Jildièn, son garde personnel.
Non, elle, elle était différente, même si elle était de la même race que nos « maîtres ». Elle était vampire, je le savais. Doucement donc, j'osais relever la tête, sans pour autant la regarder dans les yeux. J'essayais le plus possible d'éviter son regard.
Elle continua donc de me parler, de cette voix si douce, si calme :

    « N'ai crainte. Aucun de vous n'est a mon service
    -Fais lui confiance Vicente. Elle est de notre coté
    -Qu'en sais tu Lucian ?! Pourquoi en es tu aussi sûr ?!


Cette fois, je retournais vivement la tête vers Warjen qui, encore une fois, faisait tout pour me défendre. Je trouvais cette attitude envers moi, vraiment touchante et je ne pu m'empêcher de sourire alors qu'un grondement sourd traversa la gorge de Lucian.
Il ne semblait pas apprécier la remarque que Warjen lui avait faite et je ne comprenais pas pourquoi. Une joute visuelle commença alors entre les deux Lycans, sous mon regard étonné et sous celui, plus sérieux, de la demoiselle, qui, entre-temps, regardait un peu partout, comme si elle craignait de revoir les gardes.
Je hochais la tête. Je ne faisais confiance à personne mais j'avais l'impression que cette demoiselle ne me décevrais pas donc, je lui ferais confiance ! C'était décidé ! Pourtant, j'avais une question qui me brûlais les lèvres mais j'hésitais à la poser.
Les gardes revinrent donc et soudainement, Warjen me sauta dessus. Surpris, je ne compris pas ce qu'il venait de se passer et je fus entrainé au sol, alors qu'un des gardes ricanait :

    « Regardez moi ça, c'est vraiment pitoyable ! Quelle bande de chiens vraiment !
    -Vous n'avez donc rien a faire que de ricaner bêtement vous deux ?!
    -Mais...demoiselle Sonja....bien...nous partons.... »


Les gardes s'en allèrent mais je continuais à me battre faussement contre Warjen jusqu'à ce que celui ci n'éclate de rire. Son rire était tellement contagieux que je me mis à rire moi même.
Nous avions fait semblant de nous battre et je devais avouer que cette petite mascarade me mettait de bonne humeur pour la première fois depuis une éternité me semblait il. J'aperçus un sourire également sur le visage de Sonja, qui nous regardais d'un air amusé, avant de prendre la parole :

    « Tu vois. Suis je digne de ta confiance à présent ?
    -Je vous présente mes plus plates excuses demoiselle. Je n'aurais pas dû vous juger aussi rapidement...
    -Ce n'est rien Warjen. Tu es excusé. Et toi, Vicente, m'accordes tu ta confiance ? »


Je hochais la tête, sans aucune hésitation à présent. Oui, je faisais confiance à Sonja, même si je ne savais pas en quoi elle était différente des autres. Tout ce que je savais par contre, était que Warjen se montrait très protecteur envers moi et j'étais curieux de savoir pour quelle raison il se comportait ainsi.
Lucian semblait heureux de me voir accorder ma confiance à Sonja et je le vis tendre une main vers elle, à travers les barreaux de sa cellule, pour lui caresser les doigts. À présent, je savais les liens qui l'unissait à la vampire.
Tous mes doutes la concernant, s'envolèrent aussitôt et, sans prévenir Warjen, je me jetais de nouveau sur lui, dans un éclat de rire, alors qu'il me demandais, avec un étonnement amusé :

    « Tu veux encore te battre ?
    -Je veux te montrer qui est le plus fort de nous deux !
    -Très bien. Prépares toi mon p'tit loup ! J'arrive ! »


Et il se jeta de nouveau sur moi, pour se battre, comme un chiot qui joue avec un autre. J'avais conscience que nous pouvions nous montrer ridicule mais, personnellement, je m'en fichais royalement.
Qu'il était bon de pouvoir s'amuser après avoir subit une séance de torture. Un peu de répit dans cette vie d'éternelle soumission me ferait le plus grand bien j'en étais sûr. Pour la première fois de ma vie de Lycan esclave, je réussissais à m'amuser comme un enfant et cela, grâce à Warjen.
Évidemment, je ne tardais pas à accepter ma défaite et il m'aida à me relever, avant de poser son front contre le mien, chose qui m'étonna et qui me fit lui demander :

    « Warjen...
    -Ne dis rien Vicente....laisse moi profiter.... »


Je me tus donc, fermant les yeux en même temps que lui fermait les siens. J'entendis le fouet claquer quelques minutes, avant de réussir à me calmer, tandis que Warjen se déplaçait pour poser sa tête contre mon épaule. Cette fois, mon bras l'entoura et je le rapprochais de moi, tandis que je sentais le regard de Lucian et de Sonja sur nous. J'ouvris alors les yeux, pour croiser leurs regards.
Sonja semblait si triste que je lâchais Warjen à contre coeur, le laissant cependant, tout contre moi, ne me résolvant pas à le lâcher entièrement. J'entendis ensuite Lucian dire :

    « Il faut que je sortes d'ici ! Je ne peux pas rester plus longtemps enfermé ainsi !
    -Je comprends Lucian....mais mon père te surveilles encore plus à présent...
    -Si je peux me permettre. « Garde espoir et ai confiance » c'est bien toi qui m'a donné ce conseil Lucian ?
    -Si c'est lui et si on s'y met tous, on y arrivera ! Partant Vicente ?
    -Bien sûr que je suis partant ! »


Warjen et moi grognâmes donc de détermination, avant de lever les yeux, ensemble, vers Lucian et Sonja. Oui, nous allions y arriver !
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeJeu 21 Jan - 17:32

Chapitre quatre : Tous pour un : Lycans solidaires

Les jours qui passèrent furent exécrables, pour moi. Je fus fouetté jusqu'au sang et, même quand je me mettais à crier, ni Matrichka, ni Jildièn, n'arrêtaient de me torturer. Je sentais pourtant une nouvelle force s'imprégner de moi, comme si mon coté humain disparaissait petit à petit.
Pourtant, il fallait que j'accepte tout ça, que je leur sois soumis, jusqu'à ce que Sonja n'intervienne. Ce fut à ce moment là que je compris qu'elle était influente puisqu'elle était la fille de Viktor.
Plus d'une fois elle m'évita la mort, mais elle ne pu empêcher les coups de fouets, que je subissais, de plus en plus difficilement. Quelques fois, elle ordonnait qu'on me laisse sur le sol et qu'on la laisse seul pour qu'elle puisse s'occuper de moi.
Elle resta donc à mes cotés, le temps que je puisse bouger, puis elle m'entraina à sa suite, poings liés et laisse au cou, pour ne pas qu'on s'aperçoive de quoi que ce soit. Une fois que je fus amené à ma cellule, elle me libéra de mes liens avant d'ouvrir la porte et de dire, à mon attention :

    « Je suis désolée, réellement. Je n'ai jamais voulu tout cela...
    -Demoiselle...ce n'est pas de votre faute...vous n'y êtes pour rien
    -Il a raison. Tu n'as absolument rien à te reprocher mon amour »


Mais malgré tout, la tristesse restait dans ses yeux, alors que mes blessures guérissaient petit à petit. Tout autour de nous, la foule de Lycans esclaves prisonniers commença à gronder leur impatience.
Nous ne pouvions plus subir cela. Puis soudain, je vis une femme qui ressemblait trait pour trait à Helena, ma petite soeur. Je me redressais, me collant contre les barreaux de ma cellule mais la femme avait disparue.
Avais je eu une hallucination ? Étais je devenu fou ? Soudain, je ramenais mes mains à mon cou, sur mon collier et je commençais à m'agiter. Je ne pouvais retenir des grondements qui surgissaient de ma poitrine et je montrais les dents.
J'essayais d'arracher mon collier quand une flèche en argent transperça mon épaule, me faisant écrouler au sol, tandis que Warjen hurlait :

    « VICENTE !!! »


Je tombais sur le sol, les dents serrés. La douleur était tellement grande que j'ai crû un instant, que j'allais m'évanouir. Pourtant, quand j'ouvris les yeux, je vis une scène, qui me parût, extrêmement floue.
Lucian et Warjen s'étaient mis à deux tandis que Sonja menaçait le garde avec une lame. Puis, la demoiselle ouvrit la porte de ma cellule, pour casser la flèche, toujours fichée dans mon épaule.
Je ne pus retenir un cri, même si ma voix était faible, justement à cause d'avoir si souvent crié. J'entendis vaguement Lucian ordonner :

    « Occupe toi de lui Warjen !
    -Je ne comprend pas demoiselle Sonja....pourquoi lui ?...
    -Laisse là....Warjen....ce n'est pas de....sa....faute.... »


J'avais un ton de voix si faible et si aigüe que j'avais l'impression de ne plus avoir de voix du tout. Il fallait que je me taise donc, je ne parlais plus. J'essayais de me reposer et de me calmer, malgré la rage et la haine, qu'avaient provoquée la flèche dans mon épaule.
Ma partie Lycan souhaitait se rebeller mais je ne pouvais pas me transformer à cause de ce collier qui commençait réellement à me brûler la peau. Quelques instants plus tard, Sonja dû partir à contre coeur, laissant Lucian dans sa cellule.
Pourtant, il semblait être calme et posé, tout le contraire de Warjen qui, lui semblait angoissé. Mais pourquoi angoissait il donc autant. Je ne comprenais pas jusqu'à ce qu'un autre garde vienne me voir et me toiser de nouveau :

    « Hey toi ! Dame Matrichka te demande alors dépêche toi de venir !
    -Vous ne pouvez pas le laisser tranquille rien qu'une minute ? C'est trop vous demander ?
    -On t'a rien demandé le toutou ! Alors reste couché !


Cette fois, mon coté Lycan prit le dessus et j'étranglais la gorge du garde contre les barreaux de la cellule. Un peu étonné, Warjen n'hésita pas une seule seconde avant de me donner un coup de main et de lui rompre le cou.
Le garde tomba alors sur le sol, dans un cri. Un instant apeuré par mon geste, ma main plongea ensuite dans sa poche, pour en sortir des clés. Aussitôt, une étincelle nouvelle brilla dans les yeux de Lucian et de Warjen.
Je tenais la clé de notre liberté à tous. Tout le monde me regarda, silencieusement, avant de crier comme un seul homme, Warjen en tête. Rempli d'une force nouvelle, j'insérais la clé dans la serrure, avant de faire sortir tous les Lycans.
Warjen refusa pourtant de sortir. Je donna la clé à un autre Lycan qui en profita pour ouvrir la cellule de Lucian qui donna, lui, des instructions. Pendant ce temps, je demandais à Warjen :

    « Pourquoi ne veux tu pas partir Warjen ? Tu es libre !
    -La liberté sans toi ne sert à rien Vicente....
    -ATTENTION !! »


Mais c'était trop tard. Un garde nous avait repérés. Nous étions deux contre un, mais le vampire avait une épée et nous, nous ne pouvions pas nous transformer. Warjen me regarda, regardant ensuite le vampire et montra les dents, provocant.
Le garde ria et s'approcha. Pourtant, lorsqu'il voulu abattre son épée sur Warjen, un craquement sourd retentit et se répercuta sur les murs. Quelques instants plus tard, le corps du garde tombait mollement sur le sol, tandis que Lucian accourait vers nous :

    « Faites plus attention la prochaine fois !
    -Merci Lucian....Ah....
    -Vicente ? Que t'arrive t il ? Tu es encore faible !
    -Courez, ne vous occupez pas de moi. Je suivrais..... »


Un coup d'oeil autoritaire de la part de Lucian et celui ci emmena tous les Lycans avec lui, alors que je restais derrière, trainant la patte. Pourtant, il fallu que je perde le groupe de Lycan de vue et que je me trompes de chemin.
J'atterris dans une pièce qui empestait le sang. Le sang de Lycan. Un Lycan se faisait torturer dans cette pièce. Puis, je le vis. Il était sous sa forme de loup. Il ou....elle ? Comment aurais je pu savoir que ce monstre était une femelle ?
Je me flagellais. Pourquoi la traitais je de monstre alors que j'étais de la même race. Cela voulait il dire que j'étais un monstre moi aussi ? Je me cachais donc derrière un mur, alors que des vampires essayaient de maîtriser le Lycan :

    « Pourquoi vous ne l'exécutez vous pas ? Qu'attendez vous ?
    -Nous sommes trop peu nombreux pour l'abattre ! »


    Helena....grande soeur....


Soudainement, le loup se tourna vers moi et nous échangeâmes un regard durant lequel, je pus voir le regard enfantin d'Helena. C'était bien ma grande soeur....éternellement sous sa forme animale puisqu'elle était devenu un Lycan première génération.
Que faisait elle là ? Avait elle réussit à s'introduire dans le château ? Comment ? Encore tellement de questions auxquelles je n'aurais pas la réponse immédiatement....
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeJeu 21 Jan - 22:43

Chapitre cinq : La mort d'une soeur et une nouvelle alliée

HF (Hors Fiction) : je tiens à préciser que ce n'est pas l'histoire originelle car, dans ma fiction, Sonja ne meurt pas et Ylandre, Némésis et Silver font leur apparition ^^ (peut être Tobias aussi qui sait Wink)

Je regardais le Lycan, qui se faisait maitriser. Helena, ma grande soeur était là. Même si je savais qu'elle serait éternellement sous sa forme animale, je ne pouvais m'empêcher de l'aimer de de vouloir la protéger.
Pourtant, il fallait que je pense à me sortir de là aussi. Soudain, alors que je pesais le pour et le contre, une autre demoiselle vampire apparue et j'eus une idée. Cette demoiselle serait mon passeport pour la liberté ! J'allais enfin pouvoir sortir de ce château ! En essayant d'emmener Helena avec moi bien sûr !
Ma soeur grondait et balançait les gardes qui tentaient encore et toujours de la maîtriser, quand soudain, je pris une épée qui trainait par terre et pris rapidement la demoiselle contre moi, pour lui mettre l'épée près de la gorge, regardant les gardes d'un air menaçant :

    « Reculez ou je vous jure que je l'égorge !
    -Dame Némésis !!
    -Faites ce qu'il dit....reculez !
    -Merci de votre compréhension demoiselle »


Cette dernière phrase était murmurée pour que seule la demoiselle puisse l'entendre. En effet, je ne lui voulais aucun mal, je voulais simplement sortir d'ici vivant. Je commençais à enfoncer la dague dans le cou de la vampire, lorsque les gardes décidèrent de partir, nous laissant seuls, tous les deux.
Je relâchais donc mon emprise, regardant Helena toujours solidement attachée. Même avec sa force de Lycan première génération, je doutais qu'elle puisse se défaire de ses liens toute seule. Il fallait que je l'aide !
Pourtant, je relâchais tellement ma garde, que je ne sentis pas tout de suite la main de la demoiselle me tordre le bras derrière le dos. Je manquais de hurler mais serrait les dents, avant d'être plaqué au sol, violemment.
La lame qui, avant, était placée sous la gorge de la demoiselle était à présent placée, sous ma propre gorge et celui qui menaçait devint menacé. Soudain, elle jeta son arme à terre et se pencha sur moi, dévoilant les crocs, me demandant, d'un ton menaçant :

    « Donne moi une bonne raison pour ne pas que je te morde Lycan !
    -Je suis réellement désolé demoiselle.....je ne voulais pas vous faire de mal....je désirais juste sortir...être libre....
    -Et pour quelle raison devrais je te croire Lycan, alors que tu viens de me menacer ? »


Je ne répondis rien mais un grondement sortit de la salle. Je levais les yeux sur le Lycan toujours attaché, qui ne faisait pourtant rien pour se débattre. Helena....Helena était toujours en vie et, malgré sa forme, elle essayait de m'aider....
D'autres questions me vinrent à l'esprit : si Helena était vivante, est ce que Marc et ma mère étaient vivants eux aussi ? Mon père, je savais qu'il était mort, tué par ces vampires que je devais servir en tant qu'esclave.
Pourtant, la question n'était pas là et la demoiselle me ramena à la réalité en appuyant fortement sa main contre mon épaule toujours meurtrie. Helena se mit à grogner, mais cela n'émut nullement la demoiselle, qui fit comme si elle n'avait rien entendue.
J'étais mal barré, vraiment mal barré. Qu'était il advenu de Lucian, de Warjen et de demoiselle Sonja ? Lucian avait il réussit à sauver tous les Lycans ou en restaient ils encore d'enfermés ?
Alors, je tenta une nouvelle méthode : je ne me débattis pas. De toute façon à quoi cela servirait il ? Je n'ai jamais appris à me battre contre les vampires. Alors que je cru ma dernière heure arriver, Helena bougea et poussa la vampire, qui vola dans les airs, atterrissant sur le mur.
Elle se jeta ensuite sur moi et me prit par le col, avant de courir dans les couloirs, tandis que le cri de la demoiselle se faisait entendre :

    « Gardes !! Ils s'échappent !! »


Helena continua à courir, lorsqu'une flèche perça sa pattes droite. Elle me lâcha et je volais jusqu'à une porte que je défonçais sous le choc. Je me relevais rapidement et allait l'aider. Elle se faisait maitriser et je n'allais pas tarder à recevoir le même traitement.
Ma grande soeur commença à hurler, paniqué. Elle avait mal et se sentait acculée. Si je ne faisais rien, ils allaient froidement l'abattre. Il fallait que je fasse quelque chose mais quoi ? Il fallait que j'ai une idée pour la tirer de là, peu importe si j'y restais. Donc, je plongeais aux pieds de la demoiselle, suppliant :

    « S'il vous plait demoiselle....ne la tuez pas....je ferais ce que vous voulez mais ne la tuez pas....
    -Dame Némésis ? Que fait on ? Quelles sont vos instructions ?
    -Attendez deux minutes. J'aimerais avoir les explications de ce Lycan »


Je crus qu'Helena serait sauvée mais je perdis rapidement espoir. Alors que le hurlement de ma grande soeur se faisait entendre plus fortement, un coup d'épée retentit et Helena me regarda, avant que son corps ne plonge en avant, à mes cotés, dans un bruit sourd. Un vampire venait de lui ôter froidement la vie.
Je baissais la tête, ne voulant pas montrer les larmes de rage qui coulaient de mes joues. Le garde lâcha son épée et salua dame Némésis, avant de partir faire un autre tour de garde. Moi, je restais là, à genoux devant la vampire, les mains positionnées en prière.
Oui, je priais pour l'âme de ma soeur. Sa vie lui avait été ôtée et j'espérais qu'elle retrouve la paix dans la mort au moins....elle méritait ça. Un léger gémissement provint cependant de sa gueule et elle m'offrit ce qu'on pouvait appeler un sourire, avant de s'endormir, pour l'éternité.
Après avoir renvoyé les gardes, dame Némésis me demanda :

    « Cette bête comptait elle pour toi, Lycan ?
    -Oui, demoiselle....c'était ma soeur....que vos gardes viennent de tuer à l'instant.... »


Je n'avais plus de force, je ne voulais plus me battre. J'attendais même les coups de fouet avec impatience, mais ce fut la douceur des mains de Dame Némésis que je reçu. Je l'avais pourtant menacé, j'avais eu l'affront de lui faire face et pourtant....pourtant elle me pardonnais.
Je me laissais donc relever en silence, comme si j'étais un pantin, dont on tirait les fils. Des gardes venaient et m'attachèrent à un mur, avant de m'arracher le haut de mes vêtements. J'allais être puni, j'allais être fouetté pour tout ce que j'avais osé faire.
La sentence tomba donc : cent coups de fouet. Je serrais les dents et pensais à Helena, dont le corps de Lycan restait à terre, sans vie, à Lucian, à Warjen, à demoiselle Sonja et à tous les autres Lycans également.
Les dix premiers coups de fouet s'abattirent sur mon dos et je tombais à genoux. Un garde me força à me relever, quand soudain, la voix de demoiselle Némésis se fit entendre :

    « Laissez le et donnez moi ce fouet !
    -Mais dame Némésis....ce n'est pas un acte qu'une dame doit faire...
    -C'est à moi que ce Lycan a manqué de respect ! C'est à moi d'exiger une réparation et de lui administrer moi même sa punition ! »


Les gardes acceptèrent devant l'insistance de la demoiselle et mon onzième coup de fouet s'abattit sur le bas de mon dos. Je serrais les dents mais la torture s'arrêta bien vite car la demoiselle ordonna aux gardes de la laisser tranquille.
Nous étions donc deux, sans compter le cadavre de ma soeur. Moi, j'avais la tête tournée vers le mur et je pleurais. Heureusement car je ne voulais surtout pas lui montrer mes larmes, qui signifiaient ma faiblesse.
Une fois qu'elle eut l'assurance que nous étions réellement seuls, la demoiselle s'approcha de mon oreille et me murmura :

    « Je vais te faire un marché Lycan. Je vais donner des coups de fouet en l'air pendant quelques temps et je vais te dire que je ne cesserais cette torture que lorsque tu hurleras. Ensuite, ce sera à ton tour de décider à quel moment crier. Puis, j'insisterais pour te ramener moi même jusqu'à ta cellule, mais pour cela, il faut que tu fasse semblant d'être inconscient. En réalité, je te ramènerais discrètement, dans mes appartements. As tu compris ce que j'attends de toi Lycan ?
    -Oui demoiselle. J'ai compris votre plan et je vous remercie de vouloir m'aider. Merci de votre indulgence à mon égard
    -Sache que je fais cela dans mon propre intérêt et que je ne souhaite simplement savoir que la vérité. Est ce bien clair ?
    -Oui demoiselle. Très clair »


Et le plan commença. La dame me prévins qu'elle allait m'administrer ma punition et qu'elle ne cesserait que lorsque je hurlerais. Je hochais la tête et la demoiselle se fit à fouetter l'air pendant quelques temps.
Moi, je serrais les dents, comme si je voulais me retenir de hurler. J'attendis qu'elle ai frappé soixante coups, avant de décider d'ouvrir la bouche pour hurler une première fois et mon hurlement retentit dans toute la salle.
Ensuite, elle arrêta et je fis semblant d'être inconscient. J'entendis les gardes arriver et insister pour me remettre dans ma cellule. La demoiselle réussit à faire valoir sa parole et chassa les gardes, avant de me trainer dans ses appartements.
J'espérais me faire une alliée....
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeJeu 21 Jan - 23:32

Bon allez, je poste un com et pollue ton sujet Razz


J'adore ta fic xD

Ton perso il est trop triste quoi >___>' Je veux la suite et savoir ce que lui dit Nemesis (que j'aime :emu: )
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeVen 22 Jan - 0:08

Chapitre six : Je te hais, tu me hais. La ferme le chien !

Une fois dans les appartements de la demoiselle, celle ci se dirigea vers une armoire, dans laquelle était positionnée une bouteille de sang. Elle en versa dans un verre, avant de venir vers moi.
Me lançant un regard, mi dégoûté, mi intéressé, avant de me servir le verre de sang. Je bus avec avidité et mes blessures guérissaient toutes seules. J'étais encore torse nu et, sûrement par égard pour ma nudité, la demoiselle me présenta une veste noir, pour que je la mette sur le torse. Inclinant la tête pour la remercier, je mis le vêtement, jusqu'à ce que deux voix, qui n'avaient pas l'air de franchement s'apprécier, ce firent entendre :

    « Non mais je te le redis mon cher. Pour la dernière fois, je t'interdis de m'adresser la parole ! Est ce bien clair ou es tu aussi sourd que cela ?
    -Sache ma chère « amie » que je ne suis pas sourd et que j'ai parfaitement compris la leçon mais, je me demande pourquoi tu continue à me parler dans ce cas là ?
    -Je te parles parce que je ne peux pas faire autrement ! Si je pouvais me passer de toi je le ferais sans hésiter mon cher « ami » !


Alors là....j'en restais bouche bée. Je pouvais être dans la pièce mais les deux vampires étaient tellement concentrés sur leur dispute, qu'ils m'en oubliais totalement et ce n'était pas pour me déplaire.
Pourtant, la demoiselle semblait être assez gênée voire mal à l'aise. Je mis alors la veste sur le dos, sans savoir que je commettais une nouvelle erreur. Mais, comment aurais je pu savoir que ce vêtement appartenait au vampire blond ?
De plus, je ne le connaissais pas et c'était la première fois que je le « rencontrais ». J'espérais que ça soit la dernière fois également, parce qu'il ne me disais rien qui vaille. Déjà, sa manière de parler, ce ton froid, agressif et distant ne me plaisais pas trop...
J'espérais être passé inaperçu, lorsque le vampire blond se tourna brusquement vers moi en me toisant de la tête au pied, avant de remarqué sa veste sur mes épaules et de s'écrier :

    « Pourrait on m'expliquer ce que fait ce chien avec ma veste sur ses épaules ?!
    -Et bien mon cher « ami » je vois que tu as autant de goût pour que tes vêtements ne plaisent qu'aux chiens
    -Silver....Ylandre....laissez moi vous expliquer....c'est moi qui l'ai amené ici et je suis désolée....Ylandre....j'ignorais qu'il s'agissait de ta veste....pardon....


La demoiselle semblait être vraiment gênée et je retirais aussitôt la veste, pour la déposer à l'endroit exact où je l'avais pris, mais le vampire dénommé Ylandre, continuait de me regarder d'un air mauvais.
Je compris. Pour lui je ne valais rien et restait cet esclave qu'il exploitait sans aucun remord ni aucune compassion. Je baissais les yeux un instant, avant de repenser à ma soeur morte, à Warjen, à demoiselle Sonja et à tous les Lycans qui étaient à présent dehors et pour lesquels je me battrais !
Ces pensées me firent lever la tête, mais je ne pu prévoir ce qu'il allait se passer. Le vampire avait été si rapide que je n'avais même pas vu le coup. A peine avais je eu le temps de dire ouf que je me retrouvais, une nouvelle fois, avec une épée en argent sous la gorge, menacé par un vampire en colère :

    « Je te préviens chien ! Tu oses encore ne serait ce que toucher ma veste, ou quelque chose qui m'appartiens, je t'égorge sur le champ !
    -Non ! Ylandre mais calme toi ! Laisse moi t'expliquer ! Je te jure qu'il y a une explication logique à tout cela ! Silver....je t'en prie....calme le...
    -Si tu veux vraiment te défouler sur quelqu'un mon cher « ami » utilise donc cette lame pour un duel avec moi. Si tu t'en sens capable bien sûr »


Dans quel bazar m'étais je mis encore ? La vampire dénommée Silver, dégaina elle aussi son épée, mais ce n'était pas moi qu'elle menaçait, mais plutôt le vampire dénommé Ylandre qui, lui pourtant, me menaçais.
Je ne disais rien, essayant de retenir mes tremblements au maximum. Je n'osais pas bouger de peur que la lame ne râpe et ne m'entaille une veine vitale. Je retins même ma respiration au maximum, essayant de regarder la demoiselle qui semblait vouloir prendre ma défense : Némésis.
Il fallait que je dise quelque chose pour ma défense mais quoi ? Que pouvais je dire en présence de deux vampires armés d'une lame ? Je restais donc silencieux, pensant que ce serait la seule chose qui pourrait me permettre de rester un minimum en vie...
Soudain, alors que Némésis restait en arrière, je l'entendis dire :

    « Ylandre....je t'en prie....laisse ce Lycan s'expliquer s'il te plait...
    -Je suis réellement désolé pour....votre veste monseigneur....j'ignorais qu'elle vous appartenait....accordez moi votre clémence....ayez pitié de moi...
    -Parle Lycan ! Mais sache qu'un chien tel que toi ne pourra pas m'impressionner ! Est ce clair ?
    -Oui monseigneur....c'est très clair....


J'expliquais alors au trois vampires présent, ce que j'avais l'intention de faire, sans pour autant nommer tout le monde. Je ne voulais pas impliquer Lucian, Warjen et les autres dans mon malheur.
Si je n'étais pas aussi solitaire ça ne serait jamais passé ! Je me maudissais, tout en continuant de révéler mon histoire aux vampires. À la fin de l'histoire, ce fut la dénommée Silver qui me posa la question, tant redouté :

    « Et je suppose que tu n'as pas pu mettre au point un tel plan tout seul ? Étiez vous plusieurs ?
    -Ne me dis pas que tu t'intéresse à ce que ce chien racontes ?! Silver ! Aurais tu perdus l'esprit bon dieu ?!
    -Non, je n'ai pas perdu l'esprit et oui je m'intéresse à ce que ce « chien » raconte car c'est mille fois plus intéressant que ce que tu racontes toi ! »


Et c'était repartit pour un jeu de chien et chat entre les deux vampires. Je ne savais plus où me mettre ni où était ma place. Peut être serais je mieux agenouillé, entrain de prier pour ne pas recevoir de coups de fouet ?
Je secouais pourtant la tête, sans pouvoir parler, pour répondre à la question de Silver. Je disais donc que j'avais mis ce plan en marche tout seul et que je n'avais eu besoin de l'aide de personne, ce qui était, totalement faux.
Puis, ils parlèrent de ce garde qui avait été tué. Je manquais de sursauter car lui, je l'avais réellement tué. Pourtant aucune question ne me fut posée la dessus puisque les deux vampires étaient toujours entrain de se disputer.
Soudain, Silver en eu assez et menaça Ylandre de sa lame, avant d'exploser, littéralement :

    « Cette fois j'en ai plus qu'assez de toi Ylandre !!
    -Je t'en prie Silver....calme toi....ma soeur...ça ne sert à rien de te mettre dans de tels états...
    -Tu devrais écouter ta chère soeur Silver. Tu sais que la colère et la haine ne te mèneront nul part.
    -Excusez moi....demoiselles....monseigneur....
    -Toi le chien tais toi !


Alors, je me tus, en poussant une sorte de couinement et en regardant le vampire qui venait de me donner cet ordre d'un regard haineux : si je m'en sortais, ma bataille contre lui serait rude.....
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeVen 22 Jan - 15:26

Chapitre sept : Le « dressage »

Cela continuait et je ne savais toujours pas où me placer. J'avais compris, d'un simple regard, que les deux vampires ne se portaient dans leurs coeurs. Était ce simplement possible que les vampires se haïssent entre eux ?
Moi qui n'en n'avait vraiment aucune idée, voilà que je me retrouvais dans une « joute », qui opposait ces deux vampires. Je me faisais donc discret, essayant d'expliquer la situation à demoiselle Némésis, pour essayer de m'en faire une alliée, dans ma quête pour ma liberté et celle de toute la race des Lycans.
Pourtant, elle était difficile à convaincre et je manquais de sursauter, lorsque j'entendis une voix horriblement familière : la voix de Jildièn, le garde personnel de dame Matrichka. Il ouvrit la porte, me toisa avec haine et demanda ensuite à demoiselle Némésis :

    « Dame Némésis. Dame Matrichka souhaite avoir ce chien avec elle
    -Je vous en prie demoiselle.....ne me laissez pas seul....avec elle....
    -Tais toi chien ! Je ne t'es pas donné la parole donc tu n'as pas à la prendre !
    -Taisez vous ! J'exige d'accompagner ce chien jusqu'à dame Matrichka et c'est un ordre ! Est ce clair ? »


Jildièn semblait étonné d'une telle prestance, mais ne fit aucun commentaire et ferma la porte derrière lui, après s'être en aller. Moi, je restais droit sur mes jambes, même si j'avais l'impression qu'elles allaient flancher d'un moment à l'autre et que je ne tarderais pas à me mettre à genoux.
Comment allais je me tirer de cette situation à présent ? Entre deux vampires qui s'entendaient comme chien et chat et moi qui était traité comme un chien et qui n'avait aucun droit de parole ? La situation risquerais d'être, extrêmement complexe...
J'espérais pourtant avoir un soutien en la personne de dame Némésis. Elle restait mon seul espoir. Soudainement, elle se retourna et déclara, d'une voix forte, faisant arrêter les deux vampires dans leur dispute :

    « Je m'absente durant un moment. Le temps d'accompagner ce chien dans les appartements de dame Matrichka
    -Je t'en prie Némésis fait attention à toi petite soeur....reviens moi vite...
    -Voyons Silver, ta soeur est en âge de savoir ce qu'elle fait ! Pour toi par contre, je me pose encore la question
    -Navrée mon cher « ami » mais je ne parle pas avec des gens qui ont un goût de chien en matière d'habillement »


Cette fois encore, le vampire blond du nom d'Ylandre vit rouge et montra les crocs. Nullement impressionnée, Silver montra également les crocs et une bataille visuelle féroce, commença entre les deux vampires.
Silver mit sa main sur le pommeau de son épée, tandis qu'Ylandre s'approchait d'un pas, les crocs découvertes, comme s'il voulait dominer la vampire qui, pourtant, faisait parti de sa race.
Sans que je ne comprenne exactement pourquoi, un fou rire commença à me prendre et je dû mettre ma main devant ma bouche pour le faire taire mais, encore une fois, je m'y pris trop tard et je réussis à me prendre les foudres du vampire blond.
Je n'eus que le temps de voir le regard d'Ylandre dévier vers moi, avant de me sentir violemment projeté en avant et de retomber, pitoyablement allongé sur le sol de la pièce, à ses pieds. Il tirait tellement sur ma laisse que j'eus l'impression qu'il allait m'étrangler. Il me fit me relever brusquement, avant de me plaquer contre le mur en sifflant, haineux :

    « Je te préviens chien. Je t'entends encore une fois te moquer de moi, tu haïras le jour où tu es né ! Est ce clair sale cabot ?
    -Encore une fois....pardon....monseigneur.....


Je suffoquais et je n'allais pas tarder à m'évanouir quand, soudainement, je sentis une épée me frôler, pour se planter dans le bras d'Ylandre, qui fut contraint à me relâcher. Une fois que la pression se fit moins forte, je me laissais mollement tomber sur le sol, une main sur ma gorge, l'autre sur mon coeur, que j'essayais de calmer.
La lame de Silver était plantée dans le bras d'Ylandre, qui l'arracha sans aucune force, pour essuyer le sang qui coulait de sa plaie. Je regardais la scène, quand je sentis que quelqu'un prenait ma laisse et m'entrainais à sa suite.
Je tournais donc la tête vers dame Némésis, qui m'entraina hors de la pièce, laissant les deux vampires se disputer. Je suivais, derrière, avec l'attitude d'un animal qui était trainé à l'abattoir, ce qui était, exactement mon cas.
Dame Némésis ouvrit frappa alors a la porte, qui menait aux appartements de dame Matrichka, avant de s'annoncer :

    « Dame Matrichka ? C'est dame Némésis. Je vous rapporte quelque chose qui vous appartient
    -Cette chère Némésis ! Quelle heureuse surprise ! Je vous en prie entrez très chère


Nous entrâmes donc, moi qui était toujours entrainé par une chaine, comme un chien qu'on promène en laisse. Je retins un tremblement lorsque je croisais le regard de mon « bourreau » suppliant intérieurement pour que j'ai l'indulgence de dame Némésis.
Je restais donc debout, aux cotés de dame Némésis, comme si j'attendais un ordre de sa part. Je priais intérieurement, murmurant des paroles silencieusement, pour moi même, pensant aux miens et à demoiselle Sonja qui étaient sûrement dehors, à l'air libre, à l'heure qui l'est.
Dame Matrichka me regarda d'un air intéressé et tendis la main. Dame Némésis lui donna alors la laisse et elle m'entraina vers elle d'un coup sec, de sorte que je tombais, pitoyablement à ses pieds, étalé à terre.
Je n'osais pas bouger alors qu'elle me frôlais de ses talons, me disant, d'une voix douce, qui était, je le savais, encore plus terrible que n'importe quel ton de voix :

    « Alors mon cher, on ne veut pas me voir ? Quelle dommage...
    -Quels sont vos instructions dame Matrichka ?
    -Je ne sais pas encore. Dame Némésis ? Que souhaitez vous pour lui ?
    -Allons dame Matrichka, il vous appartient. Il n'est pas à moi. Faites en ce que vous désirez »
    -Très bien, comme vous voulez. Jildièn ? »


Ni une ni deux, je me retrouvais une nouvelle fois attaché à une barre au plafond, le haut totalement arraché, pour que je ressentes les coups de fouets au maximum. Jildièn l'avais attaché de tel sorte que j'étais en face de dame Némésis.
Une nouvelle fois, la sentence fut déclarée à cent coups de fouet. Pourtant, ce n'était pas un fouet ordinaire, à ce que je croyais au départ. Non, il s'agissait d'un fouet qui se terminait par des pointes en argent.
Mon collier me brûlais mais ce n'était rien comparé aux dix premiers coups de fouets. Je serrais les dents, me refusant à émettre le moindre son et à pousser le moindre cri. Pourtant, lorsque le vingtième coup me fut administré, je ne pu empêcher une larme de couler sur ma joue.
Tout au long de cette interminable torture, je n'eus pas le choix que de regarder dame Némésis, qui essayait de garder une posture neutre, mais je savais qu'elle souffrait de me voir dans de tels états.
Donc, lorsque le vingt-huitième coup de fouet me fut administré, elle décida d'intervenir :

    « Arrêtez ! Ça suffit !
    -Voyons Némésis. Que vous arrive t il ?
    -Détachez le et donnez moi ce fouet ! J'aimerais le dresser moi même ! »


étonné, Jildièn n'eut pas vraiment lez choix. Il me détacha et je tombais lamentablement sur le sol, prenant le maximum de respiration, tout en me demandant ce que la demoiselle désirait de moi.
On lui donna le fouet, qu'elle tint à la main. Je relevais la tête, juste pour voir qu'elle prenait une allure déterminée avant de regarder Matrichka dans les yeux et de lui dire, d'une voix pleine de provocation et teintée de haine également :

    « Permettez moi de vous prouver qu'il peut être bien plus obéissant avec moi qu'avec vous
    -Allez y Némésis. Je serais curieuse de voir cela »


J'avais tellement mal et j'étais tellement apeuré que je ne compris pas tout de suite ce qui se tramait. Pourtant, je ne dis rien, sachant que la sentence pourrait être, bien plus lourde si je disais quoi que ce soit.
Donc, je restais silencieux, attendant avec angoisse le moment où je ressentirais la morsure du fouet sur ma peau, qui commençait à partir en lambeaux. Pourtant, vint un moment où j'osais lever la tête, croisant le regard de la demoiselle et ce fut à ce moment là que je compris ce qu'il allait m'arriver.
Dame Némésis prit un air déterminé et leva le fouet, qui s'abattit violemment à terre, avant de s'écrier, d'une voix forte, me donnant un ordre :

    « Au pied ! »


Lorsque le fouet s'abattit à terre, je plongeais en avant pour me mettre, aux pieds de la demoiselle, en baissant la tête et en poussant une sorte d'aboiement. Je pus sentir le regards de mes deux « bourreaux » qui commençaient à être impressionnés par la tournure que prenait la situation.
Puis, elle tira sur ma laisse, pour que je baisse la tête, avant de m'adresser un regard entendu. Elle ordonna à Jildièn de prendre ma laisse, avant de sortir une sorte de morceau de bois de sa poche.
Elle le posa ensuite sur une chaise, avant de revenir et de reprendre ma laisse des mains de Jildièn, qui revint aussitôt vers Matrichka. Puis, elle fouetta de nouveau le sol, en m'ordonnant :

    « Va chercher ! »


Je n'hésitais pas une seule seconde, espérant que cette soumission ne convainc Matrichka de me laisser au service de la demoiselle. Mon corps s'élança donc en avant, et, une fois que je fus arrivé à destination, j'hésitais une fraction de seconde, avant de prendre le morceau de bois dans la bouche et de le ramener, sagement, docilement, vers la demoiselle, restant ensuite à ses pieds, attendant un autre ordre. J'espérais que ce plan fonctionnerait....
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeVen 22 Jan - 16:35

Chapitre huit : L'arrivée de Sonja : la libération

Ce jeu du chien et du maitre dura plusieurs minutes avant que Matrichka ne soit parfaitement convaincue de ma soumission à la demoiselle. Elle lui accorda le droit de me prendre à son service et nous sortîmes de sa chambre, qui avait été mon lieu de torture durant une éternité me semblait il.
Une fois la porte fermée, nous déambulâmes dans les couloirs, en silence. Je sentais que dame Némésis était mal à l'aise de me voir le torse en sang, mais elle se devait de me traité ainsi pour ne pas éveiller les soupçons.
M'étais je fais une alliée ? Je n'en étais pas si sûr que ça parce que je savais qu'elle n'était pas seule, qu'il y avait sa soeur et ce vampire blond du nom d'Ylandre également. Le plus dur serait de les convaincre eux.
Elle me trainais donc par ma laisse, quand nous entendîmes quelqu'un :

    « Dame Némésis ! Chère amie !
    -Oh ! Demoiselle Sonja ! Quel réel plaisir de vous voir ! Comment vous portez vous ?
    -Je me porte à merveilles je vous remercie. Dites moi, ce Lycan vous appartient il ?


La demoiselle hésita, mais je n'eus qu'un regard à donner pour que Sonja ne comprenne ce qu'il s'était passé. La vampire hocha la tête, avant de me regarder avec insistance dans les yeux. Je compris, dans ce message, qu'elle voulait me dire que Warjen, Lucian et les autres étaient désormais en sécurité.
Je soupirais de soulagement. Ils allaient tous bien. Il me manquait juste de les revoir, de les retrouver, mais maintenant que Sonja était parmi nous, tout allait bien se passer, j'en était persuadé.
Alors que le silence commençait à s'éterniser, nous entendîmes des éclats de voix provenir des appartements de dame Némésis, qui prouvait que nous n'étions pas loin de sa chambre :

    « Ylandre ! Sais tu que tu me tapes sérieusement sur les nerfs ?!
    -Je suis réellement navré très chère, mais ce n'est pas de ma faute si tu t'obstines à vouloir me parler !
    -Sache que je ne m'obstine pas ! Némésis n'étant pas là, je me vois mal discuter avec les murs !
    -Ah oui ? Et pourquoi n'essayerais tu pas ?
    -Oui, pour une fois tu as raison. Peut être que les murs auront plus de conversation que toi qui sait ? »


Deux grondements sauvages retentirent dans la chambre, sous le regard résigné de dame Némésis qui poussa un soupir. Demoiselle Sonja, quant à elle, semblait être intriguée par la scène que nous ne pouvions pas voir mais que nous entendions à merveilles.
Un bruit d'épée retentit en même temps que les grondements sourds. Dame Némésis semblait inquiète, même si elle ne voulait pas le montrer. Moi, je m'obstinais à regarder demoiselle Sonja, en me demandant ce qu'elle allait décidé de faire.
Donc, elle poussa la porte de la pièce, demoiselle Némésis et moi sur ses talons, avant d'intervenir :

    « Et bien mes amis, pourquoi une telle dispute ?
    -Oh...demoiselle Sonja...veuillez acceptez mon respect le plus pronfond
    -N'ayez aucune inquiétude demoiselle Sonja. Ce n'est qu'une dispute entre deux amis rien de plus
    -Je l'espère sincèrement pour vous seigneur Ylandre. Dame Silver, votre respect me touche profondément sachez le


De nouveau, je sentis le fou rire qui commençait à me prendre mais je me contins, par égard pour le vampire blond et surtout, je ne désirais pas être embroché comme une vulgaire volaille.
Les deux vampires se turent et s'inclinèrent avec respect dans un même mouvement, avant que demoiselle Sonja ne leur ordonne de se relever. Chose étrange, derrière cette haine ouverte, que se vouaient les deux vampires, il semblait se cacher quelque chose de plus profond, que je n'arrivais pas à cerner.
Puis, une nouvelle fois, demoiselle Sonja retint nos attentions, en s'exclamant :

    « Mes amis, puis je m'entretenir avec vous quelques instants ?
    -Bien sûr demoiselle Sonja. Il est inutile de poser la question
    -Nous vous écoutons attentivement demoiselle
    -Je n'y vois pas d'objection mais....ce chien est il obligé d'être avec nous ?


Finalement, il fut décidé que je pouvais rester. Je ne dis rien pendant que demoiselle Sonja mettait les vampires au courant de notre plan de fuite. J'espérais qu'ils ne le diraient pas à Viktor sinon, tout le plan serait à recommencer
J'écoutais attentivement certes, mais je ne pu m'empêcher de me diriger vers la fenêtre pour regarder dehors. Il faisait nuit et je crus entendre une sorte de hurlement, comme si quelqu'un m'appelais. Le Lycan en moi réagit aussitôt.
Sans donner la moindre explication aux vampires présents dans la pièce, bien trop occupés à écouter demoiselle Sonja, je sautais par la fenêtre, en un plongeon parfait et atterrit dans l'eau des douves qui entouraient le château.
Une fois cela fait, je nageais le plus possible au fond de l'eau avant de sortir et de courir dans la forêt alors que le jour commençait à se lever. Le hurlement continua pourtant, augmentant au fur et à mesure que je courais.
J'étais sauvé, mais demoiselle Sonja était encore dans le château. Alors que je savourais pleinement ma liberté, quelque chose, ou quelqu'un me sauta dessus et me renversa à terre en s'écriant, joyeusement :

    « Vicente ! Tu es vivant ! Je ne t'attendais plus triple idiot !!
    -Heureusement que tu es revenu parmi nous. Warjen se faisait un réel sang d'encre à ton sujet
    -Oui, me voilà mes amis. Je suis réellement désolé de vous avoir fait attendre...
    -Ce n'est pas possible qu'ils fassent partis des nôtres...Lucian, je te préviens ! Si tu connais ces rigolos c'est moi qui ne te connais plus !
    -Je suis réellement navré mon ami mais oui, ces "rigolos" font effectivement partis de mes connaissances
    Très bien donc c'est moi qui ne te connais plus dans ce cas là


Un soupir se fit entendre de la part du grand Lycan noir qui, d'après ce que j'avais entendu dire s'appelait Raze. Pourtant, j'étais tellement heureux de les avoir tous retrouvés que je me moquais royalement de passer pour un rigolo.
D'ailleurs, Warjen m'entrainais dans une bataille amicale comme deux chiots qui jouent ensemble et nous nous amusèrent à nous mordiller l'oreille et à nous jeter l'un sur l'autre tout en riant aux éclats.
À présent, il fallait que nous trouvions un moyen de faire sortir demoiselle Sonja et dame Némésis de ce château et, en ce qui concernait dame Silver et le seigneur Ylandre, je n'étais pas tellement motivé....


Dernière édition par Vicente Lucas le Ven 22 Jan - 17:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeVen 22 Jan - 17:18

J'adore... Excellente les phrase à la fin xD J'imagine trop Raze dire ça en plus, mais vraiment O_O' c'est réaliste je trouve :love: C'est bien son style :emu:

Sinon j'adore Very Happy Mais je vois mal Ylandre ne pas révéler le plan de fuite x) Enfin il met de l'humour alors ça me va :doc:
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeVen 22 Jan - 19:14

Chapitre neuf : Les deux rigolos réunis : pauvre Lucian

Les heures qui suivirent me firent le plus grand bien. Warjen me donna des habits dignes de ce nom, sûrement piqué sur le corps d'un vampire. Je fis une brève mais trempette dans la rivière mais ce fut relaxant.
Warjen ne me quittait pas, me suivant comme mon ombre, où que je veuille aller. On m'avais donné une clé pour que je me débarrasse de mon collier, ce que je fis sans la moindre pointe d'hésitation.
Je sentis le Lycan en moi se réveiller mais il fallait que j'attende la pleine lune pour pouvoir entièrement me transformer. Lucian et Raze essayait de fabriquer un plan pour pouvoir sortir demoiselle Sonja du château tandis que nous étions, solitaires, sur le haut d'une colline, sur laquelle nous surplombions toute la forêt.
Je repensais à ma soeur, Helena, froidement tuée alors qu'elle essayait de s'échapper, comme moi. Nous étions pareils, de la même race, même si elle ne pouvait pas reprendre forme humaine et pourtant, elle avait été abattue.
À cette pensée, la haine que je contenais depuis si longtemps pour les vampires commença à apparaître, mais Warjen me prenais dans ses bras et me serrais si fortement contre lui, que mes larmes coulèrent d'elles même.
Il me rassurais :

    « Calme toi Vicente...nous sommes là à présent....tout est fini et personne ne t'abandonnera plus jamais....
    -Puisses tu avoir raison Warjen....j'aimerais tellement pouvoir y croire....
    -Warjen a raison Vicente. Nous sommes une meute à présent. Une meute qui se protège et qui ne laisseras jamais tomber un de ses membres !
    -Cette une bonne définition je trouve.
    -Raze, mon ami. Je pensais que tu ne me connaissais plus
    -Qui te dis que je te parlais Lucian ? Effectivement, je ne te connais plus »


Un petit sourire suivit d'une bourrade. Je crus que Lucian allait tomber en avant, vu la carrure de Raze mais il se contenta de sourire, alors que Raze s'en allait et qu'un autre Lycan du nom de Xritos prenait sa place.
Lucian les avaient nommés lieutenant, cela voulait dire qu'ils comptaient beaucoup pour lui et je me demandais dans quelle catégorie il me situait. Comptais je pour lui ou n'étais qu'un parmi ses « frères ».
Tout fut alors mis en place pour sauver demoiselle Sonja. Malheureusement pour Lucian, Warjen était tellement heureux de me voir qu'il en oublia la totalité de l'objectif de la mission qui était d'aider la demoiselle à sortir du château.
Il me prit soudainement par le bras en demandant :

    « Tu as besoin de nous Lucian ?
    -Logiquement oui puisque nous avons besoin de tous les Lycans et que, pour preuve du contraire, vous faites parti de la meute
    -Ne t'en fais pas, je me suis arrangé avec Xristos. Il est d'accord pour faire mon travail à ma place !
    -Plait il ? Tu ne m'as pas demandé Warjen, tu m'as imposé nuance !
    -Soyez gentils et disputez vous ailleurs !
    -Oui papounet on se disputera ailleurs promis !
    -Tu as raison Raze....ce rigolo est inconnu au bataillon....


Lucian prit un air, tellement désespéré, qu'il chassa Warjen d'un revers de la main, tandis qu'il demandait à Xristos de l'aider. Ni une ni deux, Warjen m'entraina plus profondément dans la forêt.
Je me plus a courir à toutes jambes. Cela faisait si longtemps que j'étais enfermé au château, traité comme un esclave et à présent, voilà que j'étais bel et bien libre ! À nous la liberté ! Vive les Lycans !
Pendant que nous courions, je sentis avec plaisir le soleil naissant, qui me caressais le visage mais je repensais à demoiselle Sonja et à la vampire que j'avais laissé au château. Non pas que je ressentais quelque chose pour elle, mais elle m'avais tout de même aidé et il était normal que je lui rende la pareille.
Pourtant, apparemment, le temps était encore et toujours à la rigolade. Depuis que j'étais revenu, Warjen montrait une pêche d'enfer et semblait être, réellement plus heureux, plus ouvert.
Nous continuâmes donc jusqu'à ce que Warjen ne me pousse et ne me fasse descendre la colline. Puis, il resta allongé sur moi, me regardant un instant, avant de défaire la fermeture éclaire de mon jean.
J'étais si étonné que je ne fis aucun geste pour l'en empêcher, même si j'ignorais totalement ce qu'il avait l'intention de faire. Ce ne fut que lorsqu'il retira totalement mon pantalon et qu'il embrassa tendrement mon bas ventre, que je retrouvais la parole :

    « Warjen....que.....que fais tu ?....
    -Ne t'en fais pas Vicente, je ne te ferais aucun mal, crois moi. Profites en, je suis sûr que tu vas aimer »


J'allais dire quelque chose mais ce que je voulais dire se perdit dans un gémissement de bonheur. Je rejetais la tête en arrière, regardant le ciel ensoleillé avec des étoiles dans les yeux, tandis que je sentais la bouche de Warjen s'occuper du bas de mon corps dans sa totalité.
Toutes les douleurs que j'avais ressentis. Toutes les punitions et les coups de fouets qui m'avaient été administrés n'étaient rien comparé au bonheur que Warjen me faisais connaître en ce moment.
Je clignais des yeux, me crispant légèrement lorsque je sentis les mains de Warjen, qui s'attardaient sur cette partie sensible et encore vierge de mon corps. J'émis également un petit gémissement de surprise.
Warjen s'arrêta donc et me prit la main, que je serra fortement dans la mienne, avant qu'il ne m'explique :

    « Ne t'en fais pas, détends toi. Fais moi confiance, tu aimeras j'en suis sûr
    -Warjen....je ne sais pas si c'est une bonne idée parce que....
    -Ne me dis pas que tu ne me fais pas confiance ? Je te jure que je ne te ferais aucun mal ! Crois moi s'il te plait !
    -Mais je te crois Warjen....ce n'est pas ça le problème....
    -Alors quel est le problème ? Explique moi !
    -Quand je disais que nous avions à faire à des rigolos. Lucian ? Tu maintiens ce que tu as dis ?
    -Hmm ? Quand j'ai dis que je les connaissaient ? Es tu sûr que j'étais au meilleur de ma forme quand j'ai dis cela Raze ?
    C'est ce que je voulais te dire Warjen....nous ne sommes malheureusement pas seuls....


Warjen était frustré, ça se sentait. Moi aussi d'ailleurs mais j'avoue que j'étais plus gêné qu'autre chose, tandis que Lucian et tout le monde détournèrent le regard, sous mon regard confus et honteux.
Tu parlais d'un début...
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeVen 22 Jan - 21:55

Chapitre dix : Une première bataille

Les jours passèrent et Warjen ne manqua pas de faire valoir sa parole. La pleine lune arriva bien vite et nous nous transformâmes. Je me mis à hurler à la lune, laissant s'exprimer cette partie de moi, qui avait, trop longtemps été en cage.
Warjen était toujours à mes cotés, même sous cette forme monstrueuse, que nous avions, cependant, appris à connaître et à apprécier enfin...quelques fois. Bref, ce ne fut que quand je me fus transformé que je pu ressentir le vrai goût de la liberté.
Tout le monde autour de nous, toute la meute était transformée également et nos hurlements ne firent qu'un et retentirent dans le noir de la nuit, si fort que, nul doute que les vampires nous aient entendus.
Nous n'étions d'ailleurs pas les seuls à hurler ainsi. Les Lycans première génération s'étaient, eux aussi, joint à nous pour hurler à nos cotés. Cependant, je perçus une petite différence entre nos deux hurlements.
En effet, les hurlements des Lycans première génération était, d'après moi, plus teintés de tristesse et je les comprenais parfaitement. Helena, l'une des leurs était partie pour ne plus jamais revenir et ils semblaient pleurer et faire leur deuil.
Donc, regardant Warjen qui hocha la tête, comme pour dire qu'il me comprenais, je me joignais aux hurlements des Lycans premières génération et hurlait ma tristesse, d'avoir perdu ma soeur.
Ils ne se passa rien d'autre ce soir. Lucian n'avait rien ordonné et nous n'avions rien fait. Le château se dressait pourtant devant nous, mais il semblait être, tellement calme, que nous nous demandions s'il était encore occupé.
Puis, soudain, le hurlement de Lucian se fit entendre. Il appelait au rassemblement et tout le monde suivit, Raze et Xristos en premiers, Warjen et moi même en second, suivis des autres Lycans, soudainement prêt pour le combat.
Nous nous approchâmes donc silencieusement du château, à pas de loup (si j'ose dire) et, sous l'instruction de Lucian, nous tuâmes les gardes qui se trouvaient là. Une fois dans le cours, nous nous rassemblâmes au centre.
Ce fut alors là que le véritable combat commença. Tout le monde était plongé dans la bataille et ne souhaitait que la victoire rien de plus. Vampires contre Lycans, les deux races ennemies qui se livreraient un combat sans merci.
Soudainement, je pus voir, parmi la foule, demoiselle Sonja, dame Némésis et sa soeur, Silver. Pourtant, aucune trace de l'autre vampire, ce Ylandre. Soudain, alors que je faisais un tour d'horizon, je sentis une lame me percer la patte arrière.
Je m'effondrais aussitôt, tandis que Warjen prenait ma défense. Je reconnu Jildièn, le garde personnel de Matrichka et je demandais d'un regard à Warjen de m'aider. Je voulais tellement lui faire la peau !
Soudain, dans toute cette confusion, demoiselle Sonja apparu :

    « Vicente ! Il nous faut sortir de là en vitesse !
    -Ylandre ! Arrête de jouer les idiots tu nous retardes !


Grognant, le vampire retira son épée de ma patte et il ne fallut pas plus d'une minute à Warjen pour revenir auprès de moi. L'épée en argent qu'avait utilisé Ylandre me faisait perdre ma transformation et je me retrouvais en simple humain, dans cette guerre qui opposait vampires et Lycans.
Warjen, me sauta dessus et me protégea d'un tir de flèche, qui atteignit un autre vampire, tandis que demoiselle Sonja se battait aux cotés d'un Lycan que je reconnu comme étant Lucian.
Finalement la bataille fut gagnée, pour nous autres Lycans, tous les vampires ayant désertés le château, sauf demoiselle Sonja, dame Némésis, dame Silver et Ylandre, qui était vivant quelque part, je le savais. Alors que je pensais que tous nos malheurs étaient terminés, un rapide coup de fouet atteint ma jambe nue et je plongeais en avant, avant de relever les yeux vers des jambes ensanglantées.
Une forte poigne, même s'il s'agissait d'une poigne féminine, avait réussit à me faire relever et la voix n'avait plus du tout la même douceur :

    « Tu vas me payer cet affront chien !
    -VICENTE !!
    -Ce n'est rien....ne t'en fais pas pour moi Warjen...je sais ce que je fais....tout se passera bien...
    -Tu ne t'en sortiras pas vivant sale chien ! Tu m'entends !
    - « Que le ciel est doux lorsque le soleil l'illumine de milles feux ». Vous savez quoi demoiselle ? J'adore cette rime. C'était un poème qu'Helena me lisait souvent quand j'étais jeune »


Le soleil justement venait de se lever et tua tous les vampires sur le champ. Matrichka en première sous mes yeux et je ne ressentis aucune tristesse. J'étais même heureux de la voir partir en fumée.
Les vampires étaient mis en fuite, mais il restait quelque chose à faire. Mon regard s'attarda alors que demoiselle Sonja, qui avait réussit à prendre refuge dans le château, avant que le soleil ne se lève totalement.
Pourtant, il manquait dame Némésis a l'appel. Blessée à la jambe, la vampire marchait lentement et je doutais qu'elle ai le temps de rejoindre le château à temps, pour se mettre à l'abri.
J'allais courir l'aider quand Warjen me pris par le bras me disant :

    « ça ne sert à rien Vicente. Lucian s'occupe d'elle !
    -Warjen à raison. Fais confiance à Lucian, il sait comment faire avec les vampires !
    -Merci Raze. J'espère que nous remontons dans ton estime ?
    -Pour moi vous êtes toujours des rigolos mais on doit s'entraider le plus possible donc, de ce point de vue là je peux effectivement dire que vous remontez dans mon estime
    -Allez y demoiselle. Vous avez presque atteind le château ! Encore un petit effort !
    -Je ne comprends pas....pourquoi tiens tu autant que cela à m'aider Lycan ?
    -Plus tard les explications demoiselle !


J'entendais le cri de Silver qui demandait sa soeur. Lucian, malgré l'incompréhension de Némésis, lui jeta une couverture sur le corps, pour la protéger du soleil et fonça en direction du château.
Une fois que la vampire fut en sécurité au château, un autre danger intervint, pratiquement sous mes yeux. Un autre vampire était resté caché dans l'ombre et, profitant de la confusion générale, il avait tiré sa flèche.
Celle ci avait filé droit sur Lucian et je n'eus que le temps de me jeter sur le Lycan pour prendre la flèche dans mon dos, évitant ainsi que le projectile ne l'atteigne. Sur le coup, nous roulâmes ensemble, avant que le vampire ne soit abattu par l'un des nôtres.
Une fois que nous eûmes arrêté de rouler, je me retrouvais allongé sur le torse de Lucian, essayant de ne pas hurler sous la douleur que me procurais la flèche, fichée dans mon dos. J'entendis alors Lucian me dire :

    « Tu n'es qu'un idiot....espèce de louveteau !
    -Pardon...j'essayais d'aider un minimum....peut être que je m'y suis mal pris...
    -Arrêtes de dire des âneries et laisse moi t'aider !


Je le laissais m'aider et il me retira le flèche que j'avais dans le dos. Après un hurlement de douleur, je pus rejoindre Warjen, tandis que Lucian rejoignait demoiselle Sonja, Némésis et les autres.
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeSam 23 Jan - 13:52

Chapitre onze : Un Lycan dans le pétrin

Le château de Viktor était à nous, c'était inévitable. Tout le monde s'était tombé dans les bras. Lucian avec fortement serré demoiselle Sonja contre lui et dame Silver avait enlacé sa soeur avec amour et tendresse.
Seul manquait Ylandre, mais, si je devais émettre un avis personnel sur ce sujet, je dirais qu'il ne me manquais pas beaucoup. Pourtant, j'eus une pointe de regret en pensant que le vampire avait trépassé.
J'étais entrain de déambuler dans les couloirs, en Lycan libre cette fois, lorsque je m'arrêtais, intrigué par une veste noir posée au sol. J'étais intrigué simplement parce que cette veste me disais vaguement quelque chose et qu'elle était encore en bonne état, comme si on l'avait déposée exprès sur le sol.
Je sentis le coup fourré mais, encore une fois, je ne fus pas assez rapide pour éviter la lame sous ma gorge. J'entendis la voix haineuse du vampire près de mon oreille :

    « Que fais tu là Lycan ? Ne me dis pas que tu me suivais où je te jure que je t'embroche !
    -Non....monseigneur....j'avais juste vu votre veste par terre et je me demandais ce qu'elle faisait là c'est tout....
    -Te rappelles tu ce que je t'ai dis tout à l'heure chien, lorsque tu étais avec nous ?
    -Je me rappelles que....que vous m'aviez menacé de m'égorger si....si je touchais encore une fois à....à votre veste monseigneur....
    -Et je vois que malheureusement, la leçon n'a pas été apprise. Souhaites tu réellement mourir chien ?
    -Non monseigneur....je ne souhaites pas mourir... »


Mais la lame se rapprochait de ma gorge et j'essayais d'échapper à mon « bourreau » du moment. Pourtant, plus je m'agitais, plus je sentais la lame s'enfoncer dans ma chair donc, je n'eus pas d'autre choix que de rester calme.
Il fallait que je trouve une solution mais laquelle ? J'allais me faire embrocher comme une vulgaire volaille alors que nous venions de gagner une bataille ? D'accord nous n'avions pas gagner la guerre mais cela valait quand même le coup de se battre non ?
Essayant de faire taire l'hésitation qui me prenait la gorge, j'essayais de parler, espérant convaincre Ylandre :

    « S'il vous plait monseigneur....soyez indulgent envers moi....je vous en prie....
    -Malheureusement pour toi chien, le mot indulgence ne fait pas partit de mon vocabulaire !
    -S'il vous plait....je vous en supplie....je me mettrais même à votre service si vous me laissez la vie sauve....monseigneur.....


Et c'était repartit. Me voilà encore entrain de supplier un vampire pour qu'il me laisse la vie sauve. Cela ne s'arrêtera donc jamais ? Serais je toujours esclave même si nous avions gagné une bataille contre les vampires ?
J'aurais dû m'en douter dès le départ. À part demoiselle Sonja et dame Némésis, tous les vampires étaient pareils : des profiteurs qui exploitaient les Lycans, sans aucun remord, simplement pour leur amusement personnel.
Pourtant, j'eus l'impression que mes suppliques ne faisaient que l'agacer plus qu'autre chose. J'aurais tellement voulu qu'il en finisse une bonne fois pour toute avec moi, comme ça tout serait terminé dans le meilleur des mondes et personne ne me regretterais....j'en étais sûr....Pourtant, lorsque je me dis ça, mon esprit se tourna presque aussitôt vers Warjen. Warjen...la seule personne qui avait prit ma défense alors que je me faisais torturé. Non ! Je devais vivre ! Je devais vivre pour lui !
Alors que j'avais pris cette décision, la poigne du vampire se resserra sur ma gorge, tandis que la lame commençait à pénétrer ma chair. Je sentis mon sang qui commençait à s'écouler de ma plaie.
Je fermais les yeux, sentant ma dernière heure arriver, lorsque deux voix, à présent, familières, se firent entendre :

    « Ylandre ! Nous avons gagné une bataille ! Inutile de faire couler le sang une fois de plus !
    -Lucian a raison ! Tu devrais arrêter de n'en faire qu'à ta tête car, navrée de te le dire, mais tu tiens merveilleusement bien à ton surnom qui est « tête de mule »
    -Je suis peut être une tête de mule Silver mais moi au moins je ne suis pas coincé !
    -Bien. Je n'ai rien contre le fait que vous vous disputiez mais j'ai quelque chose contre le fait que Vicente va bientôt étouffer et je te préviens Ylandre ! S'il lui arrive quoi que ce soit, tu n'auras pas assez d'années, même dans ta vie d'immortel, pour m'échapper ! Me suis je bien fais comprendre, vampire ?
    -Oui....tu t'es bien fais comprendre Lycan ! Très bien, je relâche ton petit protégé mais qu'il ne s'approche pas de moi. Est ce bien clair ? »


Et Ylandre me poussa violemment dans les bras de Lucian, qui me remit sur pieds, avant de soutenir le regard haineux du vampire. Ma partie Lycan grogna mais, il ne me fallut qu'un simple regard, de la part de Lucian, pour que je redevienne normal.
Silver paraissait sur le point d'exploser. Elle dégaina si rapidement son épée que je n'eus le temps de rien voir. Elle menaça alors Ylandre, en le provocant du regard et je me surpris à me montrer curieux et à essayer de savoir si le vampire blond accepterait cette invitation au duel.
Nous étions quatre et il en manquaient deux : il manquait demoiselle Sonja et dame Némésis, sans compter les autres Lycans. Lucian me lança alors un regard, auquel je répondis par un hochement de tête, avant de le laisser s'en aller, sûrement rejoindre demoiselle Sonja.
J'étais donc seul, entouré de deux vampires qui cherchaient à faire la guerre entre eux alors que le soleil battait son plein dehors. Heureusement que nous étions dans le château, à l'abri !
Pourtant, le combat n'éclata pas entre les deux vampires, qui se contentèrent de se jeter un regard haineux, tandis que dame Silver tournais son regard vers moi :

    « Veuillez nous laisser....messire Vicente. Ce combat ne vous regarde nullement c'est entre lui et moi
    -As tu perdu l'esprit Silver ?! Nommer ce chien « messire » ? Mais pour qui te prends tu donc ?
    -J'ai le droit de l'appeler comme je le veux Ylandre ! Et pour ta gouverne sache qu'il a plus d'amabilité que toi !
    -Es tu obligée d'être aussi hargneuse avec moi Silver ?


Cette fois un silence de plomb précéda les paroles de Silver, comme si elle attendait de dire quelque chose de vraiment hargneux, pour faire taire Ylandre. Pourtant rien ne vint et j'eus, une nouvelle fois, l'impression que quelque chose se passait entre eux, qu'il n'y avait pas que la haine ouverte.
Pourtant, une nouvelle fois, je fus tenu au silence et je partais dans une autre direction, avant d'être happé, une nouvelle fois par Warjen qui, décidément, ne voulait pas me lâcher....
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeSam 23 Jan - 19:52

Chapitre douze : Lycan VS Vampire : bataille passionnelle

Les jours qui suivirent me parurent tellement banales, sans aucun changement. Peut être le rapprochement de dame Némésis, de demoiselle Sonja et de Lucian. Quant à moi, il n'y avait rien à signaler ou peut être, un changement d'attitude concernant Warjen, qui commençait à devenir, de plus en plus entreprenant avec moi.
Ne sachant pas comment réagir, je me contentais de le garder contre moi, essayant gentiment de repousser ses mains lorsqu'elles avaient tendance à me caresser les hanches, un peu trop souvent à mon goût.
Pourtant, d'un coté, cela me rassurais car cela prouvait que quelqu'un pensait à moi au moins et que je n'étais pas seul, moi qui pensais avoir tout perdu. Alors que je passais le temps avec Warjen un Lycan que je ne connaissais pas personnellement, mais qui avait pour nom Tobias, nous héla :

    « Alors les deux amants comment ça va aujourd'hui ?
    -Tobias....tu veux vraiment que je m'énerve ? Va te chercher une fille si tu ne sait pas quoi faire !
    -Doucement Vicente....c'est mignon de se faire traiter d'amants je trouve !
    -Merci Warjen et pour votre information, je n'ai pas besoin d'aller chercher une fille....
    -Ah bon ?
    -Pourquoi ?
    -C'est une trop longue histoire les gars. Je ne veux pas m'attarder la dessus »


Donc, nous arrêtâmes de parler, même si Warjen continuait de se montrer curieux sur le sujet. Personne n'avait su que Tobias avait quelqu'un dans sa vie et j'avoue ne pas avoir été si gêné que cela quand il nous avaient traités d'amants.
Bref, le but du jeu n'était pas de rendre nos « frères » mal à l'aise, mais il fallait s'aider et faire des choses utiles comme essayait de concocter un plan contre les vampires car, comme le disait si bien Lucian, la guerre ne faisait que commencer.
Nous étions toujours assis sur le sol, dans un même couloir. Je ne voyais pas l'intérêt de rester assis ici quand nous pouvions déambuler à l'endroit que nous souhaitions mais c'était comme ça, personne ne voulait bouger.
Puis, Tobias s'était levé, en même temps que la voix de Silver s'écriait, encore et toujours :

    « Espèce de crétin ! Que je ne te revois plus jamais est ce clair ? C'est la dernière fois que j'entends ta voix et que tu m'adresses la parole !
    -Cela me va parfaitement car je ne vois pas pourquoi je m'intéresserais à une sombre idiote telle que toi !
    -Silver.....


C'est ainsi que Tobias nous « faussa compagnie ». J'allais passer à autre chose mais c'était sans compter Warjen qui m'entraina un peu plus loin, pour que nous puissions espionner ce qui se tramait entre la vampire et le Lycan.
Évidemment, j'étais mal à l'aise de faire un tel acte, mais d'un autre coté, cela risquait d'être, effectivement, intéressant. Le tout était juste qu'il fallait éviter de se faire repérer parce que sinon, je ne donnerais pas cher de notre peau.
Donc, nous vîmes dame Silver, en pleurs, qui se dirigeait vers une fenêtre. Elle avait la main posée sur son épée. Lentement, comme s'il était entrain de peser le pour et le contre. Puis, il s'approcha de la vampire.
Celle ci s'aperçut de sa présence, évidemment, mais ne bougea pas de l'endroit où elle était. De là où nous étions Warjen et moi, nous pouvions voir toute la scène et nous fûmes surpris parce ce qu'il se passa.
Tobias resta à une distance respectable de la dame, tandis que le regard de celle ci fixait toujours la lune. Puis, doucement, Tobias prit la parole :

    « Cette situation commence a m'être insupportable
    -Je suis réellement navrée d'en être arrivée là »


Ce fut les deux seules paroles qu'ils échangèrent, avant que des pas énervés se firent entendre. L'instant d'après apparut Ylandre, semblant rouge de colère, qui passa, entre le « couple », sans même lui jeter un regard, tant bien même qu'il y avait de la haine, dans le fond de ses prunelles, lorsque ses yeux s'attardèrent sur Tobias.
J'en venais à me demander pourquoi le vampire était aussi colérique. Avait il une raison de l'être ? Est ce que, à un moment de sa vie, il y avait eu un événement, qui a bouleversé sa vie ? Son existence ?
Peut être s'en voulait il d'être un vampire en fin de compte ? Mais pourquoi donc avais je toutes ses questions en tête. Soudain, alors que je pensais n'avoir fait aucun geste, il me sembla que le regard d'Ylandre se tournait vers moi l'espace d'un instant.
Heureusement pour moi, la voix de Silver se fit entendre :

    « Tu devrais passer ton chemin Ylandre c'est un conseil
    -Depuis quand est ce que j'accepte de suivre tes conseils ?
    -Ne te plains pas. Pour une fois qu'elle fait un effort pour te parler gentiment tu devrais avoir l'amabilité de l'écouter non ?
    -Ce n'est pas à toi que cette interrogation était adressée chien !
    -Ylandre !! Pour l'amour du ciel !! Je te demande de passer ton chemin alors écoute moi bon dieu !! »


Cette fois ci se fut Tobias qui montra les dents. De l'endroit où j'étais, même si j'étais bien caché des autres regards, je pouvais voir un combat imminent, qui se préparait. Les crocs d'Ylandre se dévoilèrent, en même temps que celles de Tobias.
Leurs yeux changèrent de couleurs et je sentais que le Lycan ne tarderait pas à se transformer, que ce ne serait qu'une question de minute avant que l'impensable n'arrive. Pourtant, quelque chose ou quelqu'un avait réussit à les calmer, tous les deux.
Dame Némésis s'était placée devant Ylandre, tandis que Lucian retenait Tobias au cas où. Ces deux là se lançaient de tels regards que j'étais persuadé que, s'ils en avaient la possibilité, ils ne se gêneraient pas pour s'entretuer sur le champ.
Soudain, sous mon regard ébahi et celui de Warjen également, Silver dégaina rapidement son épée, plaçant la lame sous la gorge d'Ylandre, en le regardant d'un air déterminé, même si on pouvait voir que des larmes avaient couler de ses yeux.
Elle dévoila également ses crocs et s'écria, à l'attention du vampire :

    « Je te préviens Ylandre ! Si tu te comporte encore comme ça avec moi, je n'hésiterais pas une seule seconde pour te trancher la gorge ! Est ce clair ?
    -Toujours à chercher un réconfort dans les armes ou auprès de ces...animaux de compagnie ! Franchement Silver, tu es pathétique !
    -C'est à moi de choisir ce qu'il me convient le mieux et je ne changerais pas ! Sache le ! D'ailleurs, il y a quelque chose que je voulais te dire
    -Dis le, je t'écoute. Je te suis tout ouïe
    -Voilà....depuis quelques temps je.....TOBIAS !!! »


Mais il était déjà trop tard car le Lycan s'était déjà transformé. Il plongea son regard fauve et haineux dans les yeux bleus d'Ylandre, qui montra les crocs et dégaina aussitôt son épée. Quant à moi et à Warjen, nous étions les impuissants spectateurs d'un combat qui ne serait, apparemment, jamais terminé....


Dernière édition par Vicente Lucas le Dim 24 Jan - 16:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeDim 24 Jan - 16:14

Chapitre treize : Le calvaire recommence

ATTENTION SCENES POUVANT CHOQUER !! //!\\


La pleine lune était à son apogée et nous étions tous transformés. Tobias était sans compter le plus dangereux d'entre nous car, ni moi, ni Warjen ne voulaient bouger pour provoquer un combat inutile.
Lucian était à notre coté, essayant de calmer le jeu et surtout de calmer Tobias qui jetait un regard meurtrier à Ylandre qui, lui, soutenait son regard, alors que Silver restait sur ses gardant, en jetant tout de même un drôle de regard au Lycan.
Elle avait dégainé son épée mais, étrangement, elle décida de la remettre dans son fourreau, sous le regard incompris d'Ylandre, qui s'écria :

    « Es tu inconsciente Silver ? Reprend ton épée !
    -Non parce que je sais ce que je fais contrairement à toi ! »


Donc elle rangea son épée puis regarda Tobias dans les yeux. Étrangement, celui ci se calma immédiatement et inclina la tête. Souriante, Silver tendit doucement la main vers lui, comme pour lui caresser le museau.
Tobias se laissa faire, fermant les yeux, comme s'il voulait savourer cette caresse, sous le regard étonné mais dégoûté d'Ylandre, qui continuait de regarder la scène. Il n'était pas le seul dans cet état d'incompréhension. Nous étions trois à être dans ce cas : Ylandre, Warjen et moi même.
Même si Warjen et moi étions également sous notre forme de Lycan, nous n'attaquâmes pas, puisque nous n'avions, simplement, aucune raison d'attaquer. D'ailleurs, pour me convaincre de rester calme, je jetais un regard vers Lucian.
Cela m'évita grandement de m'énerver et je pus continuer à regarder la scène, alors que Silver semblait murmurer de douces paroles à Tobias qui se calma entièrement. Relevant ensuite la tête, il se recula, toujours devant le regard souriant de la vampire, qui demanda, doucement :

    « Tu vois Tobias. Il ne sert à rien de s'énerver. Surtout contre un idiot comme lui.
    -Ce comportement me conforte dans l'idée que ce ne sont que des animaux de compagnie rien de plus
    -Ylandre !
    -Je sais....je passe mon chemin !
    -C'est ce que tu as de mieux à faire effectivement »


Rangeant sa propre épée à contre coeur, Ylandre passa son chemin, non sans un grognement de rage, sûrement destiné à Tobias, tandis que celui ci reprenait petit à petit forme humaine.
La lune avait effectivement arrêté d'exercer son pouvoir sur nous et nos corps changèrent pour redevenir normaux. Je retrouvais alors, avec un certain soulagement, l'usage de mes membres humains.
Heureusement que j'avais laissé des vêtements quelques part donc je pus m'habiller sans aucun soucis. Regardant Warjen pendant un instant, nous continuâmes ensuite à observer ce qu'il se passait entre Tobias et Silver.
Celui ci s'excusait d'ailleurs :

    « Je suis réellement navré. Je n'aurais pas dû m'énerver. Tu avais raison
    -Ne t'en fais pas Tobias. Tu n'as pas à t'excuser. Moi même j'ai du mal à garder mon calme avec un idiot pareil
    -Donc, tu ne le portes pas dans ton coeur à ce que je vois ?
    -Tobias....je t'ai déjà expliqué que c'est bien plus complexe que cela.... »


Et les deux personnes se prirent dans les bras. Silver posant sa tête contre le torse musclé de Tobias tandis que celui ci la gardait contre elle, tout en nous lançant un regard qui sonna comme une sorte d'ordre « vous aussi vous avez intérêt à passer votre chemin ».
Ni une ni deux, nous sortîmes de notre « cachette » et je me mis à déambuler dans les couloirs, essayant de trouver un indice quelconque qui prouvait que les vampires avaient bien vécus ici car cela me paraissait, à présent, totalement irréel....
J'étais tout seul, la solitude me faisait un peu de bien à présent, même si je me demandais toujours où étaient les autres et qu'est ce qu'ils pouvaient bien faire. L'étrange histoire entre Ylandre et Silver semblait être compromise par Tobias mais je ne savais pas si la vampire aimait réellement le Lycan ou si elle faisait ça simplement pour rendre Ylandre jaloux.
Bref, j'étais tellement plongé dans mes pensées que je ne vis pas une lame en argent, qui fila sous ma gorge. Je me demandais si c'était encore Ylandre qui projetais de me tuer mais j'eus un frisson quand je reconnus la voix : il s'agissait de Jildièn, le garde personnel de Matrichka qui, apparemment, avait survécu à la bataille.
Il me tenait à sa merci, sa lame sous ma gorge. Je ne fis rien, ne dis rien, essayais même de retenir mon souffle pour ne pas l'énerver encore plus lorsque soudain, je sentis un coup derrière ma tête et je m'évanouis immédiatement.
Je me réveillais quelques instants plus tard, enchainé de telle manière que je ne pouvais me mettre qu'à quatre pattes. Un léger coup de vent sur ma peau me fis comprendre que j'étais nu.
Je ne comprenais pas mais je ne pouvais m'empêcher d'être terrifié même si je n'avais réellement aucune idée de ce qu'il allait se passer. J'entendis juste un bruit comme un vêtement qu'on enlève et qui tombe par terre, avant que des ongles, qui semblaient être aussi acérés que des griffes ne se plantent dans mon dos.
Aussitôt, je serrais les dents, mais pas assez pour empêcher un gémissement de sortir de ma bouche lorsque la voix haineuse de Jildièn ne siffle à mes oreilles :

    « Je t'ai enfin retrouvé chien ! Je vais te faire payer au centuple ce que tu as fais à dame Matrichka ! Et tu as intérêt à me faire entendre ta voix ou ton calvaire sera bien pire encore ! Est ce clair ?
    -Va crever en Enfer !! »


Cette parole me valut qu'il m'arracha la peau du dos en y enfonçant encore plus ses ongles mais je tins bon. Je ne voulais pas lui donner la satisfaction de hurler. Ce temps était désormais révolu et je n'étais l'esclave de personne !
Pourtant, je ne m'étais pas attendu à ce que ma « punition » soit si horrible. En effet, a peine eus je le temps de prendre ma respiration que je sentis quelque chose de dur s'introduire subitement en moi.
La douleur fut si forte que je ne pus retenir un petit cri, sans pour autant hurler totalement. Qu'était il entrain de faire ? Qu'allais je subir encore ? D'après le ton de Jildièn, je n'allais pas avoir de cadeau loin de là.
D'ailleurs, sa voix siffla :

    « Fais moi plaisir. Dis moi qu'un chien comme toi aime ce genre de traitement !
    -Je t'ai dis.....d'aller crever !!
    -Oh ! Comme ça un seul doigt ne te conviens pas chien ! D'accord, je vais t'en mettre un deuxième dans ce cas là ! »


Quoi ? Pardon ? Ce que je sentais était un de ses doigts ?! Et j'allais en recevoir un deuxième ? Je me retenais difficilement de pleurer et je ravalais mes larmes tandis qu'il introduisait un deuxième doigt en moi, aussi subitement que le premier.
Un deuxième gémissement sortit de ma gorge tandis que, étrangement, mes pensées se dirigeaient vers Warjen.
Le calvaire était donc, bien loin d'être terminé.....
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeDim 24 Jan - 18:04

Chapitre quatorze : Quand l'amitié devient passion


    Doucement Vicente....c'est mignon de se faire traiter d'amants je trouve !

    Warjen....mon ami....


Je pensais à lui et à ce qu'il m'avais dis tandis que les va et viens se faisaient plus brutaux. N'étant pas consentant, mon corps se crispait et j'avais bien plus mal que je ne l'aurais imaginé au départ.
Pourtant, je refusais de donner satisfaction à mon « bourreau » et je ne criais pas. Petit à petit j'avais appris à contrôler ma respiration, même si celle ci me faisait mal à chaque fois qu'il maltraitait mon intimité.
Ses doigts cognaient sans la moindre ombre de remords et de compassion contre ma prostate, ce qui me faisait souffrir le martyr. Je dus même me mordre la langue, pour ne pas céder à la tentation de hurler.
Pourtant, plus je faisais ça, plus je sentais le sang quitter mon corps et plus je me sentais faible. Je n'avais aucune idée de combien de temps j'allais tenir à se rythme mais il ne fallait pas que je m'attende à un traitement de faveur loin de là, surtout si c'était Jildièn qui « s'occupait » de moi car le vampire me vouait une haine farouche.
Aussitôt, la lame d'Ylandre sous ma gorge me parut douce comparé à ce que je subissais actuellement. Certes, il était crû dans ses paroles mais il ne m'avais jamais fait de mal, même s'il en avait l'intention.
D'ailleurs, j'avais quelques bribes de pensées qui me revenaient en mémoire :

    Je te préviens chien ! Je te prends encore une fois à te moquer de moi, tu haïras le jour où tu es né ! Est ce clair sale cabot ?


Je ne sais pas pourquoi mais j'en venais à rire de ses paroles alors qu'un troisième doigt venait rejoindre les autres, toujours aussi subitement, pour maltraiter encore plus ma prostate alors que j'avais de plus en plus de mal à me taire.
Pitié ! Laissez moi le droit de mourir ! Pourquoi étais je toujours vivant ? Étais réellement destiné à recevoir tout ça ? Le pire était que, malgré la douleur, je commençais, effectivement à aimer ça.
Mon corps en demandait encore et je fus dégoûté. Soudain, sans crier gare, je poussais un fort hurlement, ce qui étonna mon « bourreau » qui cessa immédiatement ses va et viens avec ses doigts.
Il y eu ensuite une minute de silence total avant que je ne sente le corps de Jildièn tomber sur le mien et son sang se répandre sur la totalité de mon dos. L'instant d'après, je reconnu l'odeur de Warjen qui retira le corps inerte de mon « bourreau » en grognant de rage et de dégoût.
Une fois cela fait, il se précipita vers moi pour détacher mes liens mais je restais à quatre pattes quand même. J'étais si choqué, si bouleversé que je ne pu rien faire. Je n'arrivais même pas à bouger ou à émettre le moindre son.
Je restais ainsi jusqu'à ce que ma tête ne vienne se coller contre le torse musclé de Warjen. Les battements de son coeur, même s'il était colérique, m'apaisaient et me calmaient, si bien que je me blottis encore plus contre lui.
Il mit alors mon corps nu sur ses genoux, arracha un morceau de tissu de ses vêtements et commença à essuyer le sang qui coulait de mon intimité meurtrie en me murmurant :

    « Là....c'est finit....il est mort....je l'ai tué....
    -Je suis désolé.....j'aurais dû.....
    -Tais toi ! Arrêtes de dire de telles âneries ! »


La suite m'étonna grandement. J'avais voulu répliquer mais Warjen ne m'en laissa pas l'occasion. Ses lèvres prirent subitement les miennes et il me serra fortement contre lui, si bien que j'émis un cri étonné, étouffé dans ses lèvres.
Il me renversa ensuite sur le sol et commença à dévorer mon corps, en commençant par mes lèvres, mon cou, pour ensuite s'attarder sur mon torse dont je sentis la langue qui suivait les contours de mes pectoraux, avant de descendre encore et d'arriver au niveau du nombril qu'il titilla.
Je rejetais ma tête en arrière, ne pouvant plus retenir mes gémissements car c'était impossible à présent. En effet, je les avaient, tellement retenus qu'ils sortaient tous seuls de ma bouche à présent.
Le sol froid me fis me cambrer mais cela n'arrêta pas Warjen dans ses attouchements bien au contraire. Il se redressa juste le temps d'enlever ses vêtements pour ensuite s'allonger sur moi, épousant parfaitement mon corps avec le sien.
Nos bouches se retrouvèrent et nos virilités se frôlèrent, tandis qu'une de mes jambes caressait le dos de Warjen, qui ferma les yeux et qui moula encore plus son corps au mien, en approfondissant le baiser.
Ma partie humaine se laissait dominer plus par habitude que par plaisir, tandis que ma partie Lycan essayer de reprendre l'avantage, ce qui eu pour conséquence que je grognais à chaque fois que nos lèvres se retiraient.
Ne se résolvant pas à rompre tout contact avec moi, Warjen continua son petit manège, en descendant sa bouche sur tout mon corps. La tête rejetée, le corps cambré, je ne pus retenir un gémissement lorsqu'il s'arrêta au niveau de mon entrejambes :

    « Warjen.....Ah....Han.....
    -Chut....profites mon aimé....je t'aime mon amour....
    -S'il te plait....c'est trop tôt....Warjen.... »


Sans l'ombre d'un grognement, ce qui m'étonna d'ailleurs, Warjen me laissa et se coucha sur moi, m'embrassant tendrement, alors que je reprenais mon souffle, soulagé de m'être fait comprendre aussi facilement.
Une de mes mains caressa son dos, frôlant son fessier, que je trouvais ferme sous mes doigts et j'approfondis le baiser, avant de me résoudre à le rompre. Je repoussais ensuite, doucement Warjen sur le coté et je me recroquevillais sur moi même, comme si je voulais me protéger de quelque chose.
Nous restâmes un moment ainsi, tous les deux nus, nous regardant dans les yeux, jusqu'à ce que Warjen ne me donne des vêtements décents. Je m'habillais lentement, comme si j'avais oublié comment il fallait s'habiller, puis je me relevais.
Pourtant, à peine avais je ouvert la porte de ma « salle de torture », que je me retrouvais nez à nez devant Ylandre, qui me lança, sarcastique et haineux :

    « Ce n'est pas possible ! C'est endroit est vraiment infesté par les chiens !
    -Et bien tu sais quoi ? Si on t'embête, tu prends ta belle épée et tu prends la porte ! Je ne te raccompagne pas vers la sortie ! Vampire !
    -Tes conseils ne me servent à rien ! Quant à ma belle épée comme tu le dis, j'aurais plutôt envie de te l'enfoncer dans le corps ! Lycan ! »


Un léger sourire s'afficha sur mon visage malgré tout. Je préférais milles fois ces petits sarcasmes a ce que je venais de vivre et que je ne souhaitais pas voir recommencer. Pourtant, je restais sagement dans mon coin.
Peut être qu'un jour je saurais rembourser en totalité la dette que je dois à Warjen. Qui sait, seul l'avenir et le temps nous le diront....
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MessageSujet: Re: Fictions de Vicente   Fictions de Vicente Icon_minitimeDim 24 Jan - 20:02

Chapitre quinze : Le débat


    « Monseigneur ?
    -Qu'y a t il sale cabot ?
    -Parle lui autrement !
    -C'est vrai que question amabilité on peut faire bien mieux
    -Tout à fait d'accord
    -Fais un effort Ylandre, s'il te plait....
    -Ce sont peut être des rigolos mais ce sont des Lycans alors ne les traite pas comme des chiens !
    -Puis je demander pour quelle raison tout le monde est ici réunit ?
    -Parce que c'est l'endroit où il y a le plus d'ambiance peut être ? »


Quelques jours après ma « mésaventure » avec Jildièn et le « sauvetage » de Warjen, nous étions dans l'ancienne salle du conseil de Viktor a essayer de débattre sur un sujet important : notre organisation.
Tout le monde était réunit mais je ne savais pas si nous pourrions tous avoir notre mot à dire. Nous étions quatre Lycans et quatre vampires, les deux espèces réunies équitablement pour une fois, sans que l'une n'essaye d'abaisser l'autre.
Je souriais parce que nous essayions de mettre en place une stratégie qui nous permettrait de mieux nous défendre et d'attaquer si nécessaire, ce que personne ne voulait bien évidemment.
Bref, le débat avait plutôt mal commencé vu que nous partions sur un autre sujet, alors que Lucian avait déclenché le débat sur ce stratagème de défense. J'avais bien ma petite idée la dessus mais encore faudrait il qu'on me laisse le temps de parler, ce qui n'était pas simple loin de là.
Même si nous étions libre et, équitablement répartit, ça n'empêchait pas qu'Ylandre ai encore ce regard haineux quand un Lycan prenait la parole. Encouragé par Warjen, j'essayais tant bien que mal d'avoir mon mot à dire :

    « Seigneur Ylandre....ce que je voulais proposer au départ....c'est d'être plus présent sur les murailles pour pouvoir garder une vue d'ensemble....et ne pas être surpris....
    -Si tu crois que personne n'avait pensé à cette idée ? Tu n'as pas quelque chose de moins banal à proposer chien ?
    -Hey ! Ce n'est qu'un avis donc, si tu n'es pas content tu n'es pas prisonnier et personne ne te retiendras !
    -Je vous en prie....essayez de parler sans vous disputer, pour une fois
    -Ma chère Némésis, je crains que ce ne soit pas possible malheureusement
    -Il faut juste que nous mettions nos idées en commun. Je pense que tout suivra après
    -Si tu arrêtais tout d'abord d'abaisser les Lycans cela nous poserait moins de problèmes Ylandre
    -C'est vrai que ton sarcasme commence à devenir énervant !
    -Pouvons nous revenir au sujet ? »


Raze, l'indifférence incarnée, celui qui allait toujours au bout des choses et qui ne semblait pas aimer sortir des sentiers battus. Alors tout le monde se tut et un silence de mort régna dans la pièce.
Je me sentais mal à l'aise. Certes, j'avais réussis à proposer mon idée mais cela avait engendré une polémique que je ne contrôlais pas et dont je n'avais même pas idée. J'en venais même a me demander si j'avais ma place ici.
Ensuite, tout le monde revint au sujet principal : notre organisation. Comment fallait il procéder pour ne pas se faire surprendre par nos ennemis, qu'ils soient vampires ou Lycans première génération ?
Certes, nous avions moins de problèmes avec les Lycans qu'avec les vampires mais on était jamais trop prudent. Lucian était installé à la place de Viktor, demoiselle Sonja assise à ses cotés.
Dame Némésis était également assise aux cotés de demoiselle Sonja et semblait intéressée par ce qu'elle lui disait. En tout cas, ce débat sur la défense de notre organisation n'avançait pas c'était le moins que nous puissions dire.
Lucian essayait pourtant de rameuter les troupes vers lui, mais les discussions partaient tellement dans tous les sens, qu'il était difficile de comprendre quoi que ce soit. Bref, j'avais exposé mon idée donc je n'avais plus rien à dire pour l'instant.
D'ailleurs, comme à son habitude, Warjen plaida ma cause :

    « Je trouve l'idée de Vicente très intéressante personnellement
    -Cette idée est d'une banalité....il n'aurait pas une proposition plus originale pour notre défense ?
    -Je pense qu'il ne veut pas comprendre qu'il serait dans son intérêt de parler avec plus d'amabilité
    -Ne t'en fais pas Tobias de toute façon « monseigneur » ne veut rien comprendre
    -Demoiselle Sonja....devons nous passer tout notre temps à supporter ces disputes ?
    -Je le crains ma chère
    -Navré....je ne faisais qu'exposer mon idée rien de plus.....
    -Tu n'as pas à t'excuser Vicente. On essaie tous de trouver des idées pour défendre notre organisation au mieux
    -Même si pour l'instant nous nous faisons passer pour une bande de rigolos incapable de prendre une décision »


Je sursautais : ce n'était pas tous les jours que Raze exposait son avis comme ça et entendre le son de sa voix me fit un choc. Je me rassis pourtant sur ma chaise, pour ne pas inquiéter Warjen, dont le regard ne m'avais pas quitté une seule seconde.
J'étais encore assez innocent pour ne pas comprendre qu'il n'avait qu'une seule envie : quitter cette salle noire de monde et aller s'éclipser avec moi dans une autre pièce, pour découvrir le bonheur sous toutes ses formes.
Malheureusement pour lui, il ne fit pas le bon geste, ce qui fit qu'un énorme quiproquo commença à naître. Il voulu poser sa main sur ma hanche mais il la posa sur celle de dame Némésis qui rougit en regardant automatiquement Lucian, qui, se rendant compte que la vampire la regardait, sembla gêné.
En effet, dame Némésis avait cru que c'était Lucian qui lui avait posé sa main sur la hanche, ce qui était, logiquement, impossible car Lucian était avec demoiselle Sonja. Bref...se rendant compte de sa bêtise, Warjen se dépêcha de remettre sa main sur la table, en baissant la tête gêné.
Finalement, Lucian parla et tout le monde l'écouta, enfin....jusqu'à ce qu'il pose une autre question, qui fit, évidemment, débat :

    « Donc, tout le monde est il partant pour prendre cette décision de mettre plus d'effectifs sur les murailles ?
    -Je serais d'accord pour prendre cette décision lorsque les chiens décideront de se promener tout seuls !
    -Cette fois s'en est trop ! Je t'attends dehors à la pleine lune vampire !
    -Warjen ! Inutile de répondre à cette provocation !
    -Et Ylandre arrête d'être aussi provocant !
    -Allons ma soeur inutile de t'égosiller avec lui, cela ne sert à rien
    -Peut être n'aurais je pas dû exposer mon idée en fin de compte....
    -Mais si ce n'est pas de ta faute Vicente. De plus nous finirons bien par trouver un accord. N'est ce pas Raze ?
    -Si on continue à se comporter comme une bande de rigolos je ne promet rien »


Et bien tu parles d'un débat. Je manquais de sursauter quand Warjen, énervé, appuya sa main sur ma hanche.
Ce serait encore moi qui prendrais tout, j'en avais l'intime conviction......
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