Près de la frontière Est [PV Lucian]

- Humain - Messages : 99 Pièces d'Or : 5724 Date d'inscription : 21/01/2010

Il faisait nuit. Une nuit claire, car la lune était presque pleine mais une nuit quand même, avec tout ce que cela implique concernant la visibilité. Conan manqua trébucher encore sur une poutre. Lui et la petite équipe de hussard, six pour être précis, se tenaient au milieu de ce qui avait été un village. Tout n'était plus que ruine maintenant, les cadavres s'entassaient à même le sol, pour un massacre c'était un massacre. La meute de lycans avait été efficace.
-Bon, occupez vous de ramasser tout ça et de l'amener au centre de la place, faut tout faire bruler sinon on risque de se retrouver avec de nouveaux jeunes lycans.
-Une plaie quoi.
-Exactement.
Le chef de la patrouille avait été claire, et Conan s'exécuta même s'il détestait cela. Mais c'était nécessaire, à moins de vouloir voir ce genre de situation se multiplier. Il s'approcha d'une maison et prit un des cadavres, celui du père surement, sur son épaule avant de le porter là où ses collègues préparaient le bûcher.
Tout le monde portait une armure lourde complète, une arbalète dans le dos et une arme de corps-à-corps à la ceinture. Des longues capes noires et un masque effrayant complétait cette panoplie. Voilà surement une des raisons pour lesquelles on ne venait pas embêter les hussards. Personne n'embêtait les hussards, à part quelques lycans de première génération égarés.
Conan entendit un petit bruit. Il prit son arbalète en main et la pointa devant lui, progressant lentement et s'attendant à tout. Le carreau chargé était normale, mais même ça pouvait freiner un lycan si il se fichait en pleine tête.
Conan entra finalement dans une petite pièce ou un homme était appuyé contre la paroi, encore vivant.
-Aidez-moi, dit celui-ci d'une voix tremblante.
-Désolé.
Le carreau partit soudainement et se ficha dans le front de l'homme. Conan détestait ça, lors de ses premières missions il avait parfois demandé à quelqu'un d'autre de le faire. Mais il avait depuis compris que ces types étaient de toute manière condamnés à devenir des bêtes féroces. Même si ses scrupules étaient toujours là il se faisait de moins en moins ressentir.
Conan se pencha et mit le cadavre sur ces épaules avant de sortir de la maison. Plusieurs hommes et femmes brûlaient déjà au centre du village. Il s'approcha et jeta le cadavre sur le tas de corps. Avant de retourner en prendre d'autre.

Au bout d'une petite heure tous les cadavres étaient brûlés et le village nettoyé. Cela passerait pour une attaque, surtout vu la proximité de la frontière. Mieux valait déclencher une guerre (somme toute mineure) que risquer de voir l'existence des immortels être découverts.
Le chef examinait les traces laissées par les lycans. Il se releva et s'approcha d'un des hussards.
-J'ai l'impression qu'ils sont de plus en plus nombreux. Va porter ce message à Lajòs Szilágyi pour demander du renfort, si on les laisse faire ils risquent d'être découverts.
Le hussard acquiesça et se dirigea vers son cheval qu'il enfourcha rapidement et commença à s'éloigner du village.
-Conan ! Pourrais-tu aller voir en forêt si tu trouves des traces indiquant leur direction, nous on examine les alentours pour voir.
Conan fit un bref signe de tête avant de se diriger vers son propre cheval, d'empoigner la bride puis de se diriger vers la forêt proche. Il s'arrêta un peu avant l'orée des arbres pour armer son arbalète d'un des ses quelques carreaux recouvert d'argent puis continua son chemin pour s'enfoncer dans les arbres, à la recherche des signes indiquant le passage de la meute.

- Admin - Messages : 347 Pièces d'Or : 6238 Date d'inscription : 09/01/2010

Et un de plus de tué... Une victoire de plus pour nous, lycan... Tuer un vampire voulait dire plusieurs choses : cela en faisait déjà un de moins, et surtout plusieurs morts en moins chez nous. Car moins il y a avait d'ennemis, et moins nous risquions de mourir, c'était une simple question de logique après tout. Le reste de leurs tueurs étaient partit, se rendant compte que nous étions plus fort, mais nous en avions eu un et c'était déjà pas mal. Ces vermines ne méritaient que de mourir... Je ne détestais peut-être pas tous les vampires, mais pour leurs tueurs c'était autre chose. Ils nous chassaient, traquaient, tuaient... Tous avaient du sang de notre espèce sur les mains, et tous ne méritaient que la mort, ce que je leur offrais avec grand plaisir. Nous étions prêt à partir lorsque soudain je sentis quelque chose... Ce n'était pas seulement l'odeur, c'était à l'intérieur de moi, comme si mon instinct me le dictait. Une meute de première génération n'était pas très loin d'ici, et surtout ils étaient sur le point d'attaquer un village. L'un de mes hommes m'appela, mais je ne me retournais pas vers lui, me contentant de lui répondre sur un ton autoritaire:

"Allez-y... je vous rejoindrais..."

Les loups-garous étaient peut-être aussi nos frères, mais ils étaient plus une plaie qu'autre chose également. Ils ne savaient pas réfléchir d'eux-même, et ils s'attaquaient beaucoup trop aux humains, qui devenaient inévitablement des leurs par la suite. Leur venin était bien trop contagieux et il y en avait toujours plus. Nous ne pouvions pas laisser faire cela, et même si nous ne chassions pas directement les loups, si on pouvait brûler les humains avant qu'ils ne se transforment, c'était déjà ça de gagner. Pour chasser, les vampires en faisaient déjà bien assez, tuant toujours plus de loups... C'était un désavantage pour eux, ils avaient deux races différentes à exterminé. D'autant plus que quand je les appelais, la première génération répondait toujours et venait m'aider. Sans elle, nous ne pourrions être libre... Mais ils décimaient les villages et mettaient le chaos dans le pays, on ne pouvait pas non plus les laisser faire. Je marchais vers le village qu'ils attaquaient, et l'odeur du sang commençait à emplir la forêt dans laquelle je me trouvais. Je ne pourrais arriver à temps pour sauver des mortels, mais je pourrais toujours leur couper la tête avant leurs transformations. Cela serait ça de gagner... Je ne voulais plus arriver avant les lycans, quand ils étaient en plein carnage, il était dur de les contrôler, et je n'étais pas apte à me transformer cette nuit... Je n'avais toujours pas le village dans mon horizon que déjà je sentais les lycans repartirent... Ils arrivaient vers moi, et je continuais à avancer malgré cela. Je savais qu'ils ne m'attaqueraient pas, j'étais l'un des leur d'un certain point de vue, et ils me reconnaîtraient à l'odeur. Je pouvais les voir courir vers moi, tandis que je ne ralentissais pas... Nous nous croisâmes sans même s'arrêter, mais moi je me mis à courir... Je devais arriver au village avant le début de la transformation des humains...

Lors que j'aperçus enfin le village je m'arrêtais en plein élan, me cachant immédiatement hors de portée de vue... Je n'étais pas le premier à être arrivé sur les lieux. Ils étaient six, six humains... Six hussards pour être plus précis. Les hussards étaient un nouveau corps d'armée du roi, qu'il avait créé pour des missions bien spécifique. C'était des homme surentraînés apparemment, du moins les légendes urbaines sur eux étaient plutôt nombreuse et ils était respecté comme craint. J'entendis l'un d'entre eux lever la voix, pour donner un ordre:

-Bon, occupez vous de ramasser tout ça et de l'amener au centre de la place, faut tout faire bruler sinon on risque de se retrouver avec de nouveaux jeunes lycans.

Quoi? J'avais l'impression de ne pas avoir bien entendu... Le hussard avait parlé de lycan, et de les brûler... Comment pouvaient-ils être au courant? Nous cachions nos identités aux humains, c'était même une loi chez les vampires de ne rien leur révéler, et là il y avait six mortels qui s'occupaient de nettoyer derrière la meute de première génération. Ce n'était pas normal et tout un tas de questions traversaient mon esprit. Je m'en étais déjà posé sur le roi Corvinus, par rapport à son nom, mais maintenant les doutes qu'ils soient de la même ligné que William et Marcus s'encrèrent bien plus dans mon esprit. Je ne pouvais pas aller voir, ne sachant comment ils réagiraient devant moi... Peut-être essaieraient-ils de me tuer... Je ne préférais pas prendre le risque, mais je devais mettre les autres au courant. Je fus tellement occupé par les regarder que je ne vis pas qu'ils n'étaient désormais plus que cinq, et tandis que l'un partait à cheval, j'entendis un bruit derrière moi... Je portai ma main à mon fourreau, et me retournait violemment pour pointer l'épée sur celui qui me faisait face. C'était l'un d'entre eux... je ne dis rien, attendant une première parole de sa part, tandis que je ne bougeais pas, le menaçant de mon épée. Enfin, contre l'arbalète qui me faisait face, je ne pouvais pas faire grand chose... Enfin si, mes réflexes de lycan pourraient me permettre de facilement les éviter, et même de les rattraper, mais je préférais ne pas prendre le risque de tentais le hussard de tirer...

- Humain - Messages : 99 Pièces d'Or : 5724 Date d'inscription : 21/01/2010

Conan s'approcha discrètement de la forêt. Il se stoppa en remarquant une empreinte de pas dans la terre meuble. La lune ne permettait pas de distinguer trop de détail mais la forme et la taille ne laissait aucun doute sur l'identité de l'animal qui l'avait laissé, la meute de lycans était passé par là. Conan accrocha la bride de son cheval à une branchette. Pas de quoi le retenir si l'animal voulait fuir et c'était tant mieux, il ne mourrait pas sous les griffes d'un lycan au moins.
Il suivit les traces qui s'enfonçaient dans la forêt, pénétrant toujours plus profondément entre les grands arbres qui l'écrasaient de toute leur taille, silhouette noire se découpant sur la lune claire. Conan eut bientôt la certitude que la meute était passé par là. Il estima leur direction, qui s'enfonçait toujours plus profondément dans la forêt. Ils devaient surement avoir une tanière, au coeur de la forêt.
De plus il s'approchait de plus en plus des territoires des immortels, là où la présence des lycans première génération était la plus forte. Il suffirait que les hussard découvrent la tanière et montre son emplacement aux vampires pour avoir droit à une élimination dans les règles. Le tout sans révéler son identité bien sur.

Mais s'approcher d'une tanière de lycan seul et sans cheval était un suicide pure et simple et Conan rebroussa chemin. En revenant près de la lisière de la forêt il remarqua de nouvelles traces parmi celles de la meute, des traces qu'il n'avait pas encore remarqué. C'était des bottes, de simples bottes d'une taille même pas exceptionnelle.
Il suivit ses traces pour finalement apercevoir un humain, ou du moins quelqu'un qui ressemblait à un humain, caché derrière un arbre qui observait les autres hussards qui attendaient le retour de Conan.
Il leva son arbalète et s'approcha le plus discrètement possible, chose assez dure quand on est engoncé dans une armure lourde, même parfaitement entretenue et huilé. Il était à quelques mètres quand l'autre se retourna en pointant son épée d'un mouvement si vif que Conan n'eut même pas le temps de réagir. Toutefois il n'était pas à portée d'une épée et il mit donc l'individu en joug de son arbalète.
Il le détailla, sa tête lui disait quelque chose mais il n'arrivait pas à mettre un nom dessus. Conan ouvrit finalement la bouche.

-Bon, en temps normal et si vous étiez normal j'aurai une phrase toute faite invoquant l'autorité de notre roi, et vous demandant de me révéler tout de suite ce que vous savez avant de vous ficher ce carreau en plein front si j'estime que vous en avez trop découvert, ou de vous laisser partir après vous avoir flanqué la plus belle peur de votre vie si j'estime que vous ne savez rien de compromettant.

Et c'est lui qui disait ça, se moquant des phrases toute faites établies par ceux qu'il servait. Un changement de plus depuis son arrivée chez les hussards, il n'aurait au par avant jamais osé se moquer de ça mais il avait vite trouvé ces phrases vides quand on se trouvait de l'autre côté de l'arbalète. Ou du moins celle qu'il prononçait était vide, il n'était pas habitué à avoir une quelconque autorité et il n'aimait pas ça. Mais bon c'était quand même pratique quelques fois il fallait bien l'admettre.
Son interlocuteur avait gardé le silence pendant la dizaine de seconde qui s'était écoulé.

-Toutefois j'ai l'intuition que vous n'êtes pas quelqu'un de normal, rien qu'au fait que vous êtes plus rapide que n'importe quelle personne que j'ai eu l'occasion se croiser et que vous avez croiser une meute de lycans première génération sans être inquiété. Donc ma question sera la suivante : êtes vous comme je le pense un lycan de seconde génération ? Lequel ? Et qu'avez vous appris de nouveau cette nuit ?

- Admin - Messages : 347 Pièces d'Or : 6238 Date d'inscription : 09/01/2010

-Bon, en temps normal et si vous étiez normal j'aurai une phrase toute faite invoquant l'autorité de notre roi, et vous demandant de me révéler tout de suite ce que vous savez avant de vous ficher ce carreau en plein front si j'estime que vous en avez trop découvert, ou de vous laisser partir après vous avoir flanqué la plus belle peur de votre vie si j'estime que vous ne savez rien de compromettant.

Je l'écoutais, retenant chacun de ses paroles, ne bougeant pas d'un pouce, ne baissant pas non plus mon épée. Mon expression ne faisait rien voir, car j'avais pour habitude de ne pas, de ne plus, montrer ce que je ressentais à mes ennemis. Cet homme n'était peut-être qu'un humain, mais j'avais la conviction qu'il était plus dangereux qu'il n'y paraissait et j'étais loin de le considérer comme un allié potentiel pour l'instant. Si j'étais normal... Que voulait-il dire par là? Savait-il qui j'étais? Ou du moins savait-il que j'étais un lycan de deuxième génération? Si c'était le cas il serait au courant de bien plus de chose que je ne le pensais. Les loups-garous ne passaient pas inaperçu, mais déjà peu de personne les appelaient des lycan... C'était un mot que seuls les immortels connaissaient. Les humains les appelaient bêtes, monstres, démons... Des mots qu'ils connaissaient. Il fallait dire que les meutes ne passaient pas inaperçu, et que certains villages c'étaient organisé pour tenter de repousser leurs attaques, mais ça ne marchait jamais très longtemps. Alors cet hussard, et les autres, connaissaient notre existence. Est ce qu'ils étaient aussi au courant de celle des vampires? J'imaginais déjà le peu de cheveux qu'il lui restait se dresser sur la tête de Viktor si il venait à l'apprendre. Une armée du roi qui, en fait, servait simplement à nous chasser... Ou nettoyer derrière nous? Ou autre chose? Trop de questions sans réponse, mais je n'étais pas vraiment dans la position de celui qui posait les questions, mais plutôt l'inverse... Le hussard se tut quelques secondes, mais j'avais le sentiment qu'il n'avait pas finit de parler. Peut-être voulait-il simplement voir mes réactions fasse à lui... J'étais impassible, je ne répondis pas non plus. Quoi lui répondre? Qu'il ne me faisait, de toute façon, pas peur alors autant qu'il m'envoie sa flèche? Non je n'étais pas fou non plus... Alors j'attendis qu'il reprenne simplement la parole, ce qui ne tarda pas...

-Toutefois j'ai l'intuition que vous n'êtes pas quelqu'un de normal, rien qu'au fait que vous êtes plus rapide que n'importe quelle personne que j'ai eu l'occasion se croiser et que vous avez croiser une meute de lycans première génération sans être inquiété. Donc ma question sera la suivante : êtes vous comme je le pense un lycan de seconde génération ? Lequel ? Et qu'avez vous appris de nouveau cette nuit ?

Ma rapidité m'avait donc trahi... En temps normal il en fallait plus pour qu'un humain se pose autant de question. N'importe qui pouvait avoir plus de reflex qu'un autre, mais quand on a à faire à un connaisseur, difficile de le tromper. Encore aurait-il fallut que je sache à qui j'avais à faire. Comment savait-il que j'avais croisé la meute de lycan? Il avait dut apprendre à suivre une piste... Donc ils étaient vraiment sur-entraîné... En même temps pour survivre fasse à des loups-garous et des vampires il fallait bien apprendre à survivre, sinon on ne tenait pas longtemps. Enfin je l'imaginais... Un mortel était si facile à tuer, s'en était presque déconcertant. Mais les hussards, cela devait être une autre paire de manche pour arriver à les atteindre. De toute façon ce n'était pas mon but, pour l'instant... Je devais d'abord savoir si nous avions de nouveaux ennemis, ou de nouveaux alliés. Peut-être qu'ils restaient neutre dans notre guerre, ou alors qu'ils se contentaient de tous nous chasser ne sait-on jamais mais si c'était cela, je m'étais alors mit dans un beau pétrin. Il me demanda si j'étais bien un lycan de deuxième génération... Alors il connaissait vraiment notre histoire. D'autres personnes penseraient que nous étions deux races distincts, et non une génération... Il connaissait bien trop de chose sur nous, de mots trop exact. Je baissais mon épée, la rangeant dans son fourreau... De toute manière elle ne me servait à rien contre une arbalète, mes deux mains libéré m'aideraient mieux à rester en vie.

"Tu es intelligent... pour un humain!!"

J'avais parlé normalement, sans changer l'expression vide de sentiment que j'arborais pour autant... Ma voix grave n'avait montré ni peur, ni étonnement, ni inquiétude... Je ne laissais rien paraître. Pourtant je venais d'affirmer ce qu'il venait de dire, je n'étais pas normal. La fin de ma phrase lui montrait clairement que j'étais différent de lui, si je le comparais aux autres humains, c'était que je n'en étais pas un.

"Parce que tu les connais tous toi?"

Il me demandait quel lycans j'étais... Même moi je ne connaissais pas tous mes hommes, alors comment lui pourrait-il les connaître. Peut-être qu'il en connaissait les plus importants. Mais d'où tirait-il toutes ces informations? En tous cas, si il connaissait nos noms, je ne pouvais pas lui révéler ma véritable identité. Je ne savais toujours pas ce qu'il me voulait... J'allais lui dire un autre nom, mais un nom d'un de mes hommes. Sabas par exemple... Il avait fait le soulèvement avec nous, il n'était pas non plus un lieutenant mais il était important. Il avait partagé sa cellule avec Xristo pendant quelques temps, avant notre première fuite où ils avaient réussit à s'échapper avec moi. Oui... C'était un bon choix. Je reprenais donc, répondant en même temps au reste de ses questions. Évidemment, je n'avais même pas laissé une seconde passer, mes réflexions se faisait rapidement...

"Je me nomme Sabas... Et j'ai simplement appris que vous cachez bien votre jeu, vous les hussards. Que savez-vous sur nous?"

A moi de poser des questions un peu... Je voulais en savoir plus...

- Humain - Messages : 99 Pièces d'Or : 5724 Date d'inscription : 21/01/2010

Sabas. Peut-être après tout. Donc c'était bien un lycan de seconde génération à priori, ou alors un humain qui savait bien joué la comédie. Ce qui était peu probable face à un type dans une armure noire qui braquait sur vous une arbalète.
''Sabas'' restait calme, il attendait que Conan réponde à ces questions. Et pourquoi pas après tout ? Aucun ordre ne lui avait intimé de ne pas le faire, il faudrait juste qu'il minimise leur rôle car si les guerriers hussards sont la partie visible de l'organisation des Hussards, il y a encore plus de simples diplomates ou d'autres personnes chargées de récolter des informations.
Conan s'assit sur une souche d'arbre et relâcha un peu la pression de ses mains sur le bois de son arbalète son arbalète. Il savait par expérience qu'un lycan était assez rapide pour esquiver un carreau d'arbalète, voir le repousser en plein vol, et cela serait encore plus facile avec des mains qu'avec des pattes pleines de poils et de griffes. De plus il n'y avait aucune raison pour que celui qui se tenait face à lui veuille le tuer

-Très bien, on va faire va faire donnant-donnant. Ce que nous savon c'est que vous êtes immortels et bien plus puissants que les meilleurs des humains. Nous savons également qu'à l'origine il n'y avait pas de lycan seconde génération, et que vous êtes apparus il n'y a pas très longtemps. Nous savons que vous êtes en guerre contre les vampires car vous étiez leurs esclaves.
Conan hésita un instant. Il connaissait, comme tout hussard, la légende des frères Corvinius et sa véracité, mais il savait également que les connaissances des immortels sur ça étaient floues. Il choisit de ne pas en parler.

-Et nous savons également que si votre existence était découverte ça serait la panique générale. A mon tour maintenant, comment interprétez vous ces quelques révélations ?
Conan raffermit un peu la prise sur son arbalète, au cas où "Sabas" le jugerait comme un ennemi.

- Admin - Messages : 347 Pièces d'Or : 6238 Date d'inscription : 09/01/2010

-Très bien, on va faire va faire donnant-donnant. Ce que nous savons c'est que vous êtes immortels et bien plus puissants que les meilleurs des humains. Nous savons également qu'à l'origine il n'y avait pas de lycan seconde génération, et que vous êtes apparus il n'y a pas très longtemps. Nous savons que vous êtes en guerre contre les vampires car vous étiez leurs esclaves.

Faire donnant donnant... Personnellement cela m'allait complètement. Bon, j'étais peut-être un peu mauvais joueur et tricheur, vu que je ne lui avais pas vraiment dit qui j'étais, mais ça il n'était pas obligé de le savoir. Si je voyais qu'il n'était pas un ennemi, alors je lui dirais la vérité à mon tour mais pour l'instant, je devais avant tout me protéger. Contre quoi... Il avait pratiquement baissé son arbalète, ou du moins sa garde. Si je le voulais, il me serait facile de le tuer... Quoi que, je préférais ne pas le sous-estimer, il n'avait pas dut être choisit pour rien. Il savait beaucoup de chose sur nous... L'immortalité, la force, la puissance, le jeune âge de notre espèce. Mon âge en résumé... Et ils sont donc aussi au courant pour les vampires. Après tout, il venait de prononcer leur nom. Comment pouvaient-ils savoir tout cela? Nous avions forcément des espions parmi nous pour qu'ils soient au courant. Ce hussard semblait connaître notre histoire... Savait-il vraiment pourquoi nous nous étions soulevé? Ou pensait-il que nous en avions simplement marre de l'esclavage. Car sans Sonja, je crois que nous serions encore tous sous l'emprise de nos "maîtres" d'en temps. Et était-il au courant de l'histoire Corvinus? La légende, je la connaissais parfaitement... Nous n'étions pas tous dans ce cas. Enfin, les Lycan connaissait le fait que William était le premier... Mais chez les vampires la légende était jalousement protégé, et non divulgué... Viktor faisait tout pour avoir le pouvoir, et surtout le garder...

-Et nous savons également que si votre existence était découverte ça serait la panique générale. A mon tour maintenant, comment interprétez vous ces quelques révélations ?

Effectivement, cela serait la panique. Nous, les lycans deuxième génération, étions assez intelligent pour ne pas nous transformer devant des humains, sauf cas extrême. Soit nous apparaissions en loup, soit en humain... Mais il était vrai que nous laissions les morts derrière nous, surtout ceux du camp ennemi... Je réfléchissais à sa question. Les humains n'étaient pas sensé être au courant, et là il y avait toute une armée qui semblait avoir été créé pour nous... Trop de question me traversaient l'esprit et je n'arrivais pas vraiment à faire le tri... Alors autant répondre avec sincérité.

"Avec beaucoup de curiosité je dois dire... A quoi servez-vous? Qui vous dirige? Le roi est-il au courant?"

Je ne lui posais pas vraiment toutes les questions directement. A vrai dire je ne m'attendait pas à avoir de réponses. C'était tout simplement pour lui monter que j'étais vraiment curieux de savoir, et pour lui exposer ce que je voulais savoir, même si je doutais qu'il me dirait tout ce soir. Tout comme je ne lui dirais pas grand chose non plus de mon côté. Je ne lui exposerais pas mes plans, ni ne lui dévoilerait les emplacements de nos différents camps. Car certes nous étions principalement dans l'ancien château de Viktor, mais pour nos missions il fallait bien pouvoir se déplacer partout en Hongrie, et pour cela nous avions d'autres bases avancé... Je ne bougeais pas vraiment, de peur de provoquer un geste brusque de sa part, mais je donnais l'impression de me détendre. Mais ce n'était qu'une impression, je restais quand même à l'affut, jetant quelques regards à son arbalète, et à la position de ses doigts... Guettant la moindre crispation, pour anticiper le geste et l'attaque...

- Humain - Messages : 99 Pièces d'Or : 5724 Date d'inscription : 21/01/2010

-Ça fait beaucoup de question tout ça, tu ne trouve pas ? Mais je vais y répondre quand même. Nous servons à ce que votre existence demeure secrète. Avec les vampires et vous autres, les lycans deuxième génération, c'est assez facile. Mais avec les lycans de première génération c'est nettement plus ardu.

Conan aimait bien cet échange, il se sentait à l'aise. Bien entendu il répondait avec toute la sincérité qu'il pouvait et estimait que son interlocuteur en faisait de même.

-Quant à qui nous dirige... c'est une excellente question car je ne le connais pour ainsi dire pas, je sais juste que c'est quelqu'un de haut placé à la cour, mais étant un ''simple'' forestier je ne l'ai jamais rencontré et mes supérieurs sont toujours restés évasifs sur le sujet. Mais je suis sur d'une chose, ce n'est pas le roi.

Conan réfléchissait, il avait là une excellente occasion d'en apprendre plus sur les lycans. Une occasion à ne pas manquer.

-Maintenant, j'aimerais en savoir plus sur votre forteresse, et votre situation vis à vis des vampires.

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