Nom et Prénoms
feat. Catherine Mcneil
(c) me Si un jour nous nous croisons au détour d'un couloir ou dans un lieu que l'on ne peut imaginer, vous apprendrez surement mon nom et ce sera Ferenc.
Lorsque mon premier cri fut poussé, un prénom a été soupiré par ma mère et ce fut Morgane. Je l'ai entendu de diverses voix mais seule une me manque..
- Age et dâte de naissance :
Cela fait 690 ans que j'ai 20 ans, mon apparence ne changeant en aucun cas. Je suis donc née en 643 et je suis âgée de 710 ans. Le jour où je suis née était banal mais se situait en mai. Le 15 de ce mois.
Je change de rang et de rôle assez souvent pourtant mon créateur m'a appris à pénétrer dans chaque monde et à n'importe quel rôle. Alors courtisane, dame du monde ou même voyante, je crois que j'ai usé de mes talents assez souvent.
Character and Physics
Je vais devoir reprendre les commandes pendant un court instant pour vous parler de l'esprit de Morgane. Si vous l'écoutez vous risquez de vous faire tromper par cette femme. On pourrait la comparer à une mante religieuse ou une veuve noire vu sa manière d'agir après avoir reçu ce qu'elle désirait. Cependant elle peut se montrer aussi douce qu'un ange. Quel est son véritable visage? Qui peut réellement le savoir? Et bien je peux vous aider à en avoir une petite idée. Nous allons voir divers aspects de son caractère et il se peut que cela ne vous aide pas énormément. Après tout lorsque vous allez la croiser vous ne saurez rien d'elle, seul son infant sait tout d'elle mais ce n'est sûrement pas lui qui vous en dira plus. Il la hait et elle le sait mais nous n'en sommes pas là.
Tout d'abord nous allons voir ce que vous risquez d'apercevoir de cette femme. À ce moment-là elle sera digne d'un ange. Sa voix aussi douce que celle d'une sirène risquerait de vous charmer et de vous faire dire ce que vous comptiez garder pour vous. Morgane est une femme ayant un rôle précis dans ce petit château. Dans tous les cas ses gestes ainsi que ses propos seront délicats. Elle se montrera tendre et aussi protectrice qu'une mère. D'ailleurs il se peut que cela fasse remonter en elle bon nombre de souvenirs. Après tout elle a été mère à un moment donné de son existence. Vous pourrez le voir lorsque vous en serez à son histoire qu'elle vous contera elle-même. Mais pour en revenir à cet aspect de son caractère vous pourrez également voir en elle une dame du monde. Elle pourrait même être prude ce qui est assez comique vu ce qu'elle a déjà vécu. Elle se montrera digne de son rang et pourra même devenir froide et distante. Il ne faut pas aller au-delà des convenances voyons. Elle a été éduquée en devenant un vampire et à présent elle est très à cheval sur les règles. Enfin normalement ou tout du moins devant les autres. Cette femme s'est montrée très persuasive envers certains hommes ou certaines femmes. Comment? Et bien tout simplement en usant de cet autre aspect de son âme. Chose dont nous allons parler à présent.
Le véritable visage de Morgane n'est pas encore celui-ci. Disons que chaque aspect la caractérise. Depuis la perte de sa famille, la folie semble l'avoir sauvé du désespoir. Mais il se peut que ceci ne soit qu'un mirage de plus. Son esprit a été atteint par cette transformation en tant que vampire mais aussi par la mort ayant croisé sa route. Il y a des manques dans son existence dont elle ne semble pas se douter ou tout du moins qu'elle ne désire pas s'avouer. Elle apprécie sa vie en tant qu'immortelle mais cela ne fait pas tout. Bref le second "aspect" de son caractère serait plus sombre et tortueux. Et oui cette charmante jeune femme enfin plus si jeune que cela est une manipulatrice hors norme. Elle adore jouer des tours au reste du monde et ainsi parvenir à ses fins ou plutôt à celles de ses "chefs". Ne portant pas grand monde dans son cœur elle fait fit de tout cela pour obéir aux ordres. C'est bel et bien pour cela qu'elle sera fourbe et calculatrice. Qui aurait pu le prévoir. Après tout elle n'a pas la tête de l'emploi ce qui est d'autant plus facile. Un sourire, un rire et tout est dans la poche ou presque. Après tout ce ne sont pas tous les êtres vivant dans ce monde qui sont aussi malléables que cela. Cependant ne lui planter pas un couteau dans le dos car elle est rancunière. Disons qu'elle n'est pas du genre à laisser passer ce genre de choses. C'est assez comique quand on voit qu'elle est la première à agir ainsi pour arriver à ses fins. Mais ce n'est pas pour cela qu'elle se sentira coupable. Ou tout du moins elle ne semble pas éprouver de remords. C'est une chance ou non. Après tout il faut savoir faire la part des choses dans la vie et elle l'a vite appris. Pourtant il se peut que de temps à autre elle craque. Après tout ceci n'est fait que pour tenir. Et lorsque les failles sont trop imposants le barrage tombe pour laisser des larmes couler le long de ses joues même si un sourire peut s'y trouver. Elle ne contrôlera plus rien et se laissera emporter par le flot de ses émotions.
Morgane est une femme brisée. Elle a tout perdu en une seule nuit et n'a jamais pu récupérer tout ce dont auquel elle tenait. Sa vie a basculé et à présent elle est une femme éplorée et veuve. Derrière tout cette folie se cache une femme sensible pouvant s'écrouler au moindre coup de vent. Qui aurait pu le dire.. Qui pourrait le savoir? Personne à part celui qu'elle considère comme son fils. C'est d'ailleurs là où je désirais en venir. Son visage pourra montrer divers sentiments et surtout la colère, l'envie et sa possessivité envers Ylandre. Il est tout ce qui lui importe le plus dans cette existence éternelle. Le reste n''est rien ou tout du moins semble plus faible que lui. Ses liens sont tortueux avec les autres. À voir ce qu'il en sera avec vous. En tout cas bon courage car cela promet. À présent vous en savez déjà bien assez. Non? De toute manière vous verrez bien vite sa folie et ses actes déments. Mais elle n'en est que plus attirante et effrayante. Après tout elle sait également torturer et prendre un main plaisir à observer la souffrance des autres.
L'apparence est trompeuse dans ce monde. Après tout elle ne dévoile pas l'âge réel des gens et semble plus avantageuse pour d'autres. C'est assez amusant de voir la facilité pour berner les autres. Les illusions peuvent être tentantes et vous mener dans les fils d'une araignée. Vous ne serez alors qu'une proie parmi tant d'autres pour la veuve noire puisse se délecter de votre désespoir et de votre peur. Ce serait tellement aisé que cela en devient lassant. Trouver des victimes de choix devient dur par les jours qui courent. Je pourrais même en être dépitée et pourtant je ne montre rien sur mon visage à part un sourire. Après tout je suis un ange non? Bon certes vous avez du mal à me croire à présent vu que vous avez lu mon caractère mais vous n'êtes pas censé(e)s le savoir lorsque nous nous verrons. Enfin tout dépend si vous me connaissez ou non, et surtout comment vous m'avez connu. Mais pour en revenir à mon apparence je me ferais un plaisir de me décrire bien que vous vous ferez un avis, non? J'ai hâte de pouvoir poser mon regard sur vous. La couleur pourrait paraître naturelle si seulement il s'agissait de celle que je possédais en étant humaine. Ils étaient d'un vert très clair presque translucide. Aujourd'hui ils sont d'un bleu que certains vampires portent de temps à autre. Après tout notre chère Amélia n'est pas comme nous autre mais passons. Il s'agit d'un de nos chers commandants. Mais nous ne sommes pas ici pour parler d'elle bien que sa beauté n'est pas comparable à la mienne. Elle est splendide cela est certain.
Pour en revenir à mon physique, sachez que je mesure 1m80 et que je suis fine. Disons que l'on pourrait croire que je vais m'envoler et pourtant ce n'est pas le cas. J'ai toujours su me défendre et me battre, je ne suis pas une brindille que l'on peut briser. Certes mon corps est fin mais il est nerveux. Mes muscles ne se voient pas autant que sur un être de sexe masculin. Disons que je ne suis pas une montage de muscles et cela me convient à merveilles. Ne suis-je mas magnifique? Mes formes très ne sont pas très affriolantes mais j'ai mon charme. Ma chevelure volant sur mes épaules ou alors étant attachée en un chignon. Tout dépend de mon rôle du jour. Cependant j'aime prendre soin de mon apparence et cela se voit dans ma garde robe. Il faut savoir se mêler dans la masse ou alors paraître comme le plus pur des joyaux. Mais jamais il ne faut être au-dessus des chefs, non il faut savoir garder sa place et la maintenir même si l'on vous critique. Je suis humble quand il le faut mais un sourire de ma part peut charmer un homme ou une femme. Tout dépend qui se trouve face à moi. En ferez-vous partie?
Si l'on veut être plus précis je dirais que ma poitrine n'est pas exceptionnelle mais fort pratique quand je désire changer de vêtements aisément et combattre. Mes lèvres contrairement à cette part de mon corps sont pleines et délicates. Et pour terminer je dirais que ma chevelure est châtain et plus ou moins sombre selon la lumière, elle m'arrive au niveau du milieu de dos. Cela vous suffit je l'espère..
Your Story
- Avant votre transformation:
Mon histoire est un récit comme un autre. Elle n’est ni joyeuse ni triste, plutôt banale je suppose ou inintéressante. Dans tous les cas je la porte sur mes épaules et mon âme en a été marquée au fer rouge. Cependant je n’ai rien à vous cacher mais je ne vois pas pourquoi je vous divulguerais tout. Mais je dois en passer par là alors je vais me lancer dans ce conte. À vous de voir si cela vous tente mais profitez en car mon esprit n’a pas encore dérivé. Et je ne sais en aucun cas pendant combien de temps je serais stable. Alors débutons et ainsi tout sera vite terminé.
Je vais déjà me présenter. Je me prénomme Morgane et mon nom est Ferenc. Je suis née il y a de cela 710 ans mais je n’étais pas encore immortelle le jour de ma naissance. Au contraire j’étais une fragile petite humaine et de ce fait mortelle. C’est donc un jour de mai en l’an 643 que j’ai poussé mon premier cri après quatre heures de souffrance pour ma mère. C’est dans un souffle qu’elle m’a offert un prénom, puis prise dans ses bras. Elle avait l’habitude de donner la vie après tout elle avait déjà 4 enfants, 4 garçons dont mon père était fier. Mais de là à avoir une fille il y avait un grand pas. Après tout il fallait la nourrir, la marier et payer la dot. C’était un drame pour lui et c’est bien pour cela que je n’ai pas eu beaucoup de considération de sa part. Pourtant je n’ai jamais manqué d’amour. Ma mère m’en donnait, heureuse de pouvoir s’occuper d’une toute petite fille, son rêve enfin devenu réalité. Voilà pourquoi mon enfance fut plaisante. Je n’ai pas été battue ni même violentée. Disons que ma vie a été simple et mon éducation assez limitée. Je n’étais pas fille de grands de ce monde alors ce fut la cuisine, la couture et tout pour tenir une maison qui furent mes matières enseignées. Mes frères ne m’oublièrent pas et j’ai également appris à me défendre. Il faut dire que les temps étaient durs. Des gens disparaissaient en grand nombre, des villages étaient même dévastés. Ce n’était pas une époque faite pour vivre en toute sécurité. Loin de là même, et pourtant j’ai vécu des moments inoubliables. Pour cela nous passerons immédiatement à mon adolescence ou plutôt à l’année de mes 15 ans.
Tout continuait comme si tout était prévu. Mon père prévoyait de me faire épouser un homme assez rapidement pour ainsi avoir une bouche en moins à nourrir. Je ne lui étais pas utile bien que ma mère ne semblait pas presser de me voir m’éloigner et surtout accompagnée d’un homme. Ce matin-là il faisait un froid glacial et comme à son habitude elle me coiffait. Nous avions déjà tout préparé dans notre petite demeure familiale tandis que les hommes étaient partis chercher du bois. Dans tous les cas il y avait eu un coup porté sur le chambranle de notre maison. C’est ma mère qui le croisa la première pourtant elle le laissa entrer et c’est ainsi que je le vis. Mon souffle s’arrêta pendant quelques secondes tandis que je ne pouvais pas ne pas le regarder. Il était absolument magnifique et surtout il était un nouveau venu dans notre village. Il est vrai qu’une des familles avait disparu et une maisonnée était libre. Cependant mon esprit ne me permettait pas de penser à tout ça. J’étais totalement subjugué par cet homme. Il a sûrement dû me prendre pour une idiote car je ne lui ai même pas répondu lorsqu’il m’avait salué. Je sentais les yeux de ma mère sur moi mais je ne voulais que le sien. Je devais sincèrement être atteinte car je savais avec qui je désirais faire ma vie. Je n’avais que 15 ans mais les mentalités étaient ainsi. Pourtant il était plus âgé que moi de deux années. Je l’appris le soir même de notre rencontre grâce à ma génitrice. Disons qu’elle l’avait accompagné pour ainsi récupérer de quoi faire la couture. Il n’avait aucune femme dans leur demeure, la mère de Vaël ayant disparu alors qu’il avait à peine 3 ans. Elle avait eu le temps d’en apprendre assez pour me passionner et je lui posais sans relâche des dizaines de questions. Mais son savoir avait des limites et elle me dit qu’il valait mieux que je demande à l’intéressé. Grand dieu non ! Je ne pourrais pas lui parler car tout semblait si difficile à faire quand il était là. Je me trouvais aussi douée qu’une gourde. D’ailleurs les jours suivant son arrivée je me trouvais bien faible face aux autres jeunes femmes de notre village. Je n’étais qu’une idiote et une empotée. Disons que j’étais meilleure à la chasse ou pour grimper aux arbres que pour séduire un homme.
Bien que ma mère m’ait donné des conseils ça ne servait à rien. J’étais loin derrière les autres mais je ne pouvais pas m’empêcher de le regarder du coin de l’œil. Je ne pouvais pas rester de marbre devant ce sourire à faire damner un saint, ce regard si intense et cet esprit vif. Il ne ressemblait pas du tout aux autres du village, tout du moins c’est l’impression qu’il me donnait. Mais ce que je remarquais, je le faisais de loin. Je n’arrivais pas à mettre un pied devant l’autre pour me diriger vers lui. C’était tout bonnement impossible jusqu’à ce que ma chère mère mette son grain de sel. Certes elle ne désirait pas que je me marie si jeune mais un petit flirt ne semblait pas la gêner plus que ça. Alors elle me donna de quoi apporter chez eux et proposa même mes services pour que leur demeure soit en état. En 5 minutes à peine l’idiote était devenue la femme de ménage. Une domestique pour eux bien que je gagnais ma vie à ma manière. Cela fit même changer le regard de mon père à mon égard car en échange je recevais de quoi faire nourrir notre famille. Il s’agissait de troc si l’on peut dire car mes actes étaient récompensés par de la nourriture. Il faut dire que le père de Vaël était un chasseur reconnu dans notre village et cela dès son arrivée parmi nous. À présent cela faisait un an qu’ils étaient là et 9 mois que je les aidais comme je pouvais. Son regard était quelquefois sur moi mais il me taquinait. Je ressemblais plus à sa petite sœur qu’à une amante. C’était rageant mais bien sur je ne disais rien, tout du moins pour l’instant. Je me devais d’être une femme d’intérieur et bonne à marier pour mon père même si je savais qu’un jour ou l’autre je m’énerverais pour de bon. Tel un volcan j’exploserais pour ainsi tout dévaster sur mon passage. Ceux se trouvant à mes côtés ce jour-là ne pourront pas me reconnaître et tout disparaîtrait sous ma colère et ma rage. J’avais toujours eu des envies de liberté bien que depuis l’arrivée de Vaël je n’aurais sûrement pas dit non s’il m’avait emprisonné à ses côtés.
Mais la crainte d’être repoussée m’empêchait d’agir pourtant ma jalousie me dévorait de plus en plus. Des femmes lui tournaient autour de plus en plus. Je voyais leur petit manège sans réellement savoir ce qu’elles pouvaient bien lui dire. De son côté il n’avait personne et je le voyais plus souvent que n’importe qui. J’ai même pu apprécier son torse découvert à ma vue. J’étais de plus en plus éprise de lui et non pas à cause de sa plastique de rêve. Son esprit me charmait tout autant. J’en souffrais intérieurement bien que je gardais le sourire ou restais calme en apparence. Cependant tout allait bientôt déborder sans que je ne puisse rien faire et ceci se passa lorsque mon père me prit entre quatre yeux. Il souhaitait de me parler de mes fiançailles et je ne pus m’empêcher de réagir lorsque je sus à qui il désirait m’offrir. Non mais sincèrement... Offrir quelqu’un ?! Je n’étais pas un lot pour une quelconque personne. Les cris fusèrent, les larmes aussi ainsi qu’une gifle retentissante de la part de mon père. Ce fut la première et dernière fois que je recevais un tel coup de sa part car jamais il ne pu se le pardonner. Furieuse et en rage je sortais alors que la nuit tombait peu à peu. Je ne regardais pas réellement où j’allais mais je me rendis vite compte que c’était vers lui. Quelques minutes après j’étais devant sa porte
Je me trouvais tellement bête d’être là mais c’était le seul endroit où je me sentais bien. Ou tout du moins quand j’étais dans un tel état et vu que c’était la première fois… Bref j’allais pour faire demi-tour quand la porte s’ouvrit. Il était là, devant moi et semblait bien se demander ce que je faisais ici. Je toussotais et hésitais entre fuir et tout lui expliquer. Mais ce fut mon père qui le fit en premier. Il arriva quelques secondes plus tard et me prit par le bras pour m’entraîner chez nous tout en s’excusant pour mon attitude. J’aurais tout entendu.. Le volcan était à présent en irruption et la crise débuta de nouveau.
« Non ! Non ! Non et non ! Je n’épouserais pas ce bûcheron. Ce n’est pas lui que j’aime c’est Vaël alors ça sera non c’est clair ! Tu pourrais me frapper, m’attacher ou autre ça ne changera rien. »
Oui je venais de m’afficher devant l’homme de ma vie et cela ne me venait même pas à l’esprit. J’étais juste apeurée par la réaction de mon père. Il me fixa et s’approcha de moi. Cependant je ne sus jamais ce qu’il avait en tête car l’être hantant mes pensées était à mes côtés. Il passa un bras autour de ma taille et c’est ainsi que tout commença entre nous. Étrange manière mais rien que d’y penser et je souris. Il m’arrive encore aujourd’hui de le dessiner pour ainsi ne jamais oublier ce sourire ou ce visage si sérieux. Dans tous les cas il était à présent clair que j’étais à ses côtés, qu’il m’appartenait comme j’étais entièrement à lui. Non pas que mon père soit déçu mais ce n’était pas dans ses plans. Il ne dit cependant rien et c’est un an plus tard que le mariage eut lieu. Ce fut très simple et il faisait tout aussi froid que ce jour où je me suis déclarée à lui ainsi qu’au reste du monde. Bien sur je me souviens de cette fête comme si c’était hier. J’étais angoissée et heureuse à la fois. Mes sentiments s’amusaient à faire faire des nœuds à mon estomac tandis que mon esprit était à des lieues de là. J’étais sur un petit nuage surtout quand j’entendis nos serments. Nous étions liés l’un à l’autre à jamais. Tout du moins c’est ce que je pensais.. Je ne vous raconterais pas ma nuit de noces car d’une part cela est trop intime et d’autre part c’est personnel. Nous avions notre maison, notre vie et plus rien ne semblait pouvoir perturber ma vie. Le Paradis était descendu sur terre et m’avait offert le plus parfait des archanges.
Les années passées à ses côtés semblent à présent comme un doux rêve mais je sais que tout cela est arrivé. Nous avons même eu la chance d’accueillir un enfant dans notre famille. Le jour où je m’en suis rendue compte c’est suite à un malaise. J’avais quelques vertiges depuis un certain temps et ma mère m’accompagna à la vieille du village. Elle m’ausculta à sa manière et au final elle décela la vie que je portais en moi. Nous tentions d’en avoir un depuis quelques mois. Après tout nous étions prêts à accueillir un enfant dans notre couple pour pouvoir le chérir comme il le méritait. Lorsque j’ai annoncé la nouvelle à Vaël j’avais l’impression d’avoir offert la plus belle surprise à un enfant. Son regard pétillait de joie et je ne pouvais que sourire face à une telle réaction. Nous fêtâmes cet événement à notre manière et quelques mois plus tard la douleur s’invita. Elle me vrilla les nerfs et je ne pus qu’haleter quand les contractions devinrent plus intenses. Les mois de grossesse n’avaient pas été tendres mais là je serais prête à traiter mon époux de tous les noms. Quelle idée d’avoir voulu un enfant ! C’était tellement douloureux et je n’en pouvais plus. Pourtant ma mère et l’ancienne du village étaient là pour me faire aller jusqu’au bout. Et quelques heures plus tard un cri retentit. J’étais totalement épuisée ainsi qu’en sueur mais quand on me montra mon petit garçon tout cela s’envola. Il était magnifique et le prénom vint comme une évidence. Nous l’avions choisi depuis si longtemps et pourtant il était parfait pour lui, Samuël. Notre petit garçon.. J’étais radieuse et Vaël aussi fier qu’un paon d’avoir un garçon. Il s’approcha de moi, enlevant quelques mèches collées à mon visage et me proposa même d’en avoir d’autres, ainsi que des filles. Là tout de suite je n’étais pas réellement prête et puis notre petit ange venait à peine de naître. Il s’agit d’un événement clé de mon existence comme tout ce que j’ai pu vous conter. Bien entendu rien n’est encore terminé mais le reste n’est plus aussi joyeux… Nous en venons à des moments emplis de regrets.
J’avais 20 ans à cette époque. J’étais jeune et heureuse. À mes côtés se trouvait mon époux et mon enfant. Mon petit Samuel, mon petit ange. Il était aussi blond que les blés et son regard d’un bleu turquoise comme celui de son père. Il lui ressemblait tellement qu’on ne pouvait pas douter de leur lien de sang. J’étais au comble du bonheur bien que notre vie n’était pas toujours rose. Notre village se trouvait dans une zone de plus en plus dangereuse malgré le fait que nous avions donné allégeance à certaines personnes. Plus les jours passaient et plus des villageois disparaissaient. C’était un grave problème mais ce jour-là nous devions malgré tout sortir du village. La météo était rude avec nous et le froid bien trop présent pour que nous gardions aussi peu de bois en notre possession. Voilà pourquoi ce jour funeste nous sommes partis loin des nôtres pour récupérer ce dont nous avions besoin. J’étais en compagnie de mon époux et nous errions dans les bois en parlant de choses et d’autres. Cependant l’hiver est traître et c’est bien pour cela que la nuit ou tout du moins l’obscurité nous tomba dessus rapidement. Il aurait été plus intelligent que nous rentrions mais nous n’en avions pas assez. Ce fut la plus grosse erreur de ma vie car des bruits se firent entendre. Mon cœur s’accéléra sous la peur mais surtout l’angoisse. Je me rapprochais de Vaël qui avait sorti une arme. Nous étions au milieu de nulle part, le village était à une demi-heure d’ici. C’était donc trop tard, nous devions faire face à ce qui se tramait. Mais j’ai bien vite compris que c’était perdu d’avance.quand je vis mon bien-aimé à terre et recouvert par une énorme bête. Nous étions morts ? Un cauchemar ? L’enfer ? Je ne pouvais pas savoir et je n’y tenais pas au final car le sang venait de teindre la neige entourant mon époux. La stupeur et l’horreur me figèrent sur place. Mon corps ne me répondait plus et les bruits étaient purement ignobles. Mon regard ne pouvait pas observer autre chose que mon amant étendu sur le sol. Mais voilà qu’une flèche apparut et s’incrusta dans le corps de la bête. D’ailleurs d’autres étaient entrées dans mon champ de vision.
Un bras entoura ma taille et me fit reculer. Cependant je ne me laissais pas faire, bien au contraire. Je me débattais pour le rejoindre du mieux que je pouvais mais la poigne était trop forte pour moi. Je hurlais mon désespoir et ma colère surtout quand l’un des membres de cette étrange garde donna l’ordre d’achever mon époux avant qu’une contamination fasse son effet. Je ne comprenais rien du tout. De quoi parlaient-ils ? Et tandis que je parvenais d’une manière ou d’une autre à m’avancer vers lui une lame se plaça au niveau de ma poitrine. Pourtant je m’en fichais éperdument et la lame pénétra ma chair. L’être tenant l’épée m’arrêta et m’asséna un coup puissant au niveau du visage pour que tout s’éteigne. La dernière vision fut le corps de mon âme, brûler par les enfers qu’ils avaient mené jusqu’à nous. Des larmes coulaient sur mes joues mais le chaos m’entourait. Tout disparaissait mais son souvenir me hantait comme sa voix m’ayant averti de ce danger. Je percevais toute la crainte à présent qu’il y avait eu dans ce cri. Il avait eu peur pour moi et il était mort à cause de moi… Jamais je ne pourrais me le pardonner et c’est ainsi que je fus conduite loin de ma vie. Tout ceci allait disparaître bien que je n’étais pas encore au courant. Tout ce que j’ai pu vous dire, vous conter n’est rien comparé à ce que j’ai pu vivre.
- Après votre transformation:
Lorsque mes yeux se sont ouverts je ne ressentais plus le froid. C’était étrange mais j’avais un mal de tête à hurler et penser correctement était plus dur que je ne l’aurais pensé. Cependant aucun son ne put sortir de mes lèvres. Quand ma raison fut de nouveau présente je remarquais vite que je me trouvais sur un lit. Je me redressais lentement mais je retombais vite sur les draps. Une personne m’y avait aidé surtout et c’est là que je le vis correctement pour la première fois. Cet homme qui avait crié de tuer mon époux, cet être que je désirais tuer de mes mains. Il m’avait éloigné de celui pour qui mon âme vibrait. À présent je ne pouvais que mourir. Les larmes vinrent d’elle-même et je me cachais le visage tandis que je perdais la raison. De son côté il semblait ravi de me voir si désespérée et s’approcha encore plus de moi. Prenant mes poignets entre ses mains je remarquais son étrange force. Les mots me manquèrent lorsque son visage se dirigea vers mon cou. Que faisait-il ? Qui était-il ? Et cela je l’ai vite su. Il me susurra son prénom et ce qu’il attendait de moi. Que je sois son infante et surtout que je lui obéisse corps et âme. Mes yeux étaient écarquillés et la douleur pénétra mes nerfs avec rapidité. Un hurlement sortit de ma gorge et je tentais de me débattre en vain. La douleur au niveau de mon épaule était toujours présente mais elle était moindre vis à vis de ce que je pouvais ressentir suite à cette étrange morsure. Mes muscles se crispèrent et je tombais dans l’inconscience à nouveau avant de m’éveiller en sursaut. Je ne sais pas réellement combien de temps cela dura mais il était toujours proche de moi. Son sourire dévoilait des crocs d’une blancheur effrayante et il me caressa la joue avec tendresse. Frappant sa main, je ne voulais pas qu’il me touche. Je ne voulais plus jamais connaître tout cela car j’avais tout perdu en si peu de temps. Pourtant cela ne l’arrêta pas et il prit ma main dans la sienne tout en m’expliquant ce que j’étais.
Un vampire ? J’étais quoi… Il avait fait de moi un être comme lui et je devais rester ici. Non ! Non ! Je ne pouvais pas j’avais mon fils et c’est là qu’il me fit bien comprendre que plus jamais je ne le verrais. C’était horrible et je sombrais dans un mutisme nouveau pour moi. Je ne bougeais plus, tout mon corps avait cessé de se mouvoir et cela dura plusieurs jours. Il venait me nourrir et prendre soin de moi tandis que la folie s’accrochait à mon âme. Elle envahissait chaque fibre de mon être et c’est ainsi que deux semaines plus tard je me relevais comme si de rien était. Mes doigts caressaient chaque meuble et dès que la porte s’ouvrit je me retournais avec un sourire d’ange. Il fut le premier surpris mais non moins ravi. C’est en m’approchant de lui que je me déshabillais peu à peu.
« Une dame ne porte pas de telles fripes. Alors trouve-moi autre chose et blanc de préférence. Je ne veux pas de noir.. Du rouge si tu le désires. Et vite ! »
Je plantais mon ongle dans sa peau si tendre, le marquant au sang avant de me diriger vers une sorte de salle d’eau. Disons que c’était un petit coin personnel et je pus me rafraîchir tout comme me préparer à la suite de mon existence. Il ne mit que très peu de temps pour trouver ce qui me fallait et c’était tout bonnement parfait. À présent une robe d’un blanc pur caressait ma peau, ma chevelure lâchée sur mes épaules. Je devais faire bonne figure devant notre maître. Des présentations s’imposaient et j’avais tellement hâte. Je pris même le temps de saluer chaque personne vivant dans le château, jouant à être un ange et une douce et délicate femme du monde. Cependant je n’en oubliais pas les dires de mon sir. Un long apprentissage m’attendait et c’est avec joie que je me lançais corps et âme dedans. Il semblait fier de moi car même si le combat n’était pas mon fort, j’avais d’autres atouts dans mon sac. Ma folie m’y aidait énormément et c’est bien pour ça que je fus experte dans la manipulation et l’espionnage en tout genre. Disons qu’il y avait plus fort que moi mais mon niveau me suffisait amplement pour avoir ce que je désirais. C’est ainsi que je suis devenue un véritable petit ange au château. Personne ne pouvait se douter de mon véritable visage ou alors il n’avait pas le temps d’en parler. Après tout que les gens soient vampires ou non m’étaient indifférents. J’étais prête à tout ou presque pour arriver à mes fins. Et c’est ainsi que les années sont passées sans que rien de bien exceptionnel se passe. Je ne compte pas tout vous raconter sur moi. Ce serait bien trop long vu mon âge, cependant je vais vous parler de points importants dans mon existence. Vous êtes là, à me parler, pour ça non ? Sinon vous seriez loin histoire de ne pas me connaître et ce ne serait pas une si mauvaise chose que ça. Mais passons à nouveau.. Je sens que je perds peu à peu le contrôle de mon esprit. Ce serait ennuyeux pour la suite de mon histoire.
Un beau jour Amélia nous ramena deux jeunes femmes, Némésis et Silver. Il s’agissait de deux sœurs et j’avoue que je ne désirais pas en savoir plus au départ. Cependant la curiosité fut plus forte et j’interrogeais les gens comme si de rien était. Après tout je ne leur voulais aucun mal et si j’avais réellement voulu les tuer j’aurais trouvé un moyen comme un autre. Cependant l’attitude de l’une d’entre elles commença lentement mais sûrement à m’énerver. Elle se sentait tellement au-dessus de tout le monde de part son sir. Certes il s’agissait d’Amélia, un vampire hors norme mais de son côté qui était-elle ? Une moins que rien osant se faire passer pour ce qu’elle n’était pas. Il me semble que c’est ainsi que j’ai commencé à la haïr. Pourtant elle n’était pas une menace plus importante qu’une autre. De qui je parle ? Et bien de Silver. Sinon je n’avais rien contre Némésis à part le fait qu’elle était bien trop proche de cette petite peste et qu’elle la protégeait. En gros elle pourrait être un obstacle ou un moyen de pression le jour où tout basculerait pour de bon. Ce n’était pas encore au menu si l’on peut dire cela de cette manière. Pourtant je ne les perdais pas de vue sans pour autant être distante. Au contraire j’étais toujours l’ange que je laissais paraître. Un sourire aux lèvres, une ou deux paroles aimables et tout devrait bien se passer ou presque. Ça ne semblait pas fonctionner avec elles. Quel dommage… Tant pis pour elles, un jour ou l’autre je saurais les mettre hors du tapis et ainsi reprendre en main ce que je compte faire. Elles sont des pions à éliminer de mon échiquier. Disons que je les ai occulté à une certaine période de ma vie.
Ce n’était pas si lointain vis à vis de mon âge actuel. Les lycans première génération faisaient des dégâts considérables et j’aimais les troubler pour les tuer. Ils étaient si énormes et si bêtes contrairement à leur maître. Pourtant ce jour-là je suis tombée sur un village accueillant et plutôt petit. Je restais aux abords pour ainsi les observer et c’est là que je le vis. Ce petit ange blond comme les blés et courant dans les bras de sa mère. Mon cœur se serra brusquement et je me mis en route vers eux quand je me rendis enfin compte de mon geste. Il ressemblait tellement à mon petit Samuel.. Ce dernier était mort depuis le temps.. Et cet enfant éveillait en moi des sentiments enfouis depuis bien longtemps. C’est ainsi qu’une drôle d’idée me traversa l’esprit. Il pourrait devenir mon enfant et cela de manière éternelle. Je me fichais bien de sa famille ou de ce qu’il pourrait penser avec le temps et c’est bien pour ça que j’ai mis en place un plan. Je les étudiais souvent bien que je ne pouvais pas me rendre près d’eux aussi souvent que je le désirais. Chaque fois que j’étais loin de ce village mon cœur se serrait fortement et la douleur me reprenait. Je n’en pouvais plus. Il me le fallait et c’est lors d’une nuit que je le pris. Il ne pleura pas, jouant avec ma chevelure et me souriant comme un petit angelot. J’étais conquise et je m’éloignais aussi vite que la nature pouvait me le permettre. Il faisait encore sombre et j’avais le temps de profiter de sa présence. Pourtant plus les minutes passaient plus je savais que je ne pourrais pas le laisser partir. Il m’appartenait et puis il semblait si heureux d’être près de moi. Voilà pourquoi je plongeais mes crocs dans sa chair. Je goûtais son sang pendant quelques secondes puis le gardais tout contre moi tandis que son état devait changer. Pourtant il pleura, hurla mais la vie le quitta sans lui offrir l’immortalité. Il ne bougeait plus entre mes bras. Aucun cri, aucun sourire… Mes larmes revinrent à mes yeux aussi vite que la vie l’avait quitté. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas ressenti une telle peine.
Déposant le corps sur le sol, un dernier baiser se posa sur son front avant que je ne creuse une tombe pour lui. Il le méritait et quelques heures plus tard je n’étais plus dans cet endroit. Je n’y suis pas retourné avant longtemps et personne n’apprit ce qui s’était passé. Même pas mon sir, de toute manière je n’avais plus besoin de lui. J’étais redevenue cet ange provenant du ciel et j’avais laissé de côté tout ce que j’avais pu revivre en sa présence. Pourtant un beau jour tout recommença. Il y a de cela 90 années environ. Peut-être un peu plus ou un peu moins mais cela n’avait une très grande importance. Car tout avait disparu quand je posais mon regard sur lui. Aussi blond que les blés voir même d’un blond platine tandis que son regard était innocent. Les lycans avaient encore fait des ravages et j’avais été obligée de m’y rendre. Je ne désirais pas revoir les habitants mais c’est lui qui vint à moi. N’était-ce pas un signe ? Si n’est-ce pas... Et c’est pour cela que je lui parlais et lui répondais. Il semblait subjugué par ma présence et je le gardais en tête. À partir de cette nuit si particulière je revenais près du village pour le voir grandir. Il devenait un homme tandis que mon apparence ne changeait pas et un beau jour, il fut enfin à moi. Il se laissait aller dans mes bras et je pus planter mes crocs dans son cou. Il était divin, bien plus que le premier enfant que j’avais pris à cette famille. Cette fois le processus marcha et il devint mon infant ! J’étais aux anges tandis que lui semblait se voir dans les enfers. Mais ce n’était rien car il était à moi et uniquement à moi. Je lui ai tout appris, je lui ai enseigné ce que mon propre père vampirique m’a offert en connaissances. Quel bonheur d’avoir un tel garçon à mes côtés. Il serait unique et serait mon arme tout comme mon fils quand bien même je ne le lui disais pas.
La suite de cette histoire qu’est la mienne, a été de le conduire devant notre maître, Amélia à cette époque. Cependant je n’avais pas prévu que cette petite peste de Silver ose lui parler ainsi. Il valait mieux que ce soit que de l’amour ou un quelconque autre sentiment positif. Je ne l’accepterais pas car cela me prendrait mon fils, mon Ylandre. Mais tout se passait pour le mieux même s’il voulait ma perte. Enfin tout ou presque car un beau jour une naissance vint tout bouleverser. Deux lycans avaient donné la vie à un enfant mais il avait apparence humaine. À cette époque Viktor avait pris le pouvoir, il était le sir de mon père. J’avais pour lui un respect comme pour les autres bien que je fus surprise qu’il le garde au lieu de le tuer. Cela a été le début de notre perte. Pourtant tout se passait pour le mieux, enfin en apparence. Mais voilà que tout éclata et que la guerre commença. Notre chère Sonja avait osé copuler avec un lycan et cela me choqua tout comme cela me fit mal. Pourquoi Lucian était-il le premier lycan à être ainsi ? Pourquoi mon époux n’avait pas pu avoir cette chance ! Que le diable l’emporte tout comme mes sentiments. Même Viktor sembla ébranlé bien qu’il ordonna que l’on tue sa fille. C’est ainsi que le soleil brûla ses chairs et que le premier lycan seconde génération perdit l’amour de sa vie. Je compris sa douleur bien que je ne montrais rien et le soulèvement fit rage. Nous avons du partir pour arriver jusqu’ici et notre immortalité continue. Quelle étrange vie mais il s’agit de la nôtre, de la mienne. Advienne que pourra.
Vous en avez appris plus sur moi mais vous ne savez pas tout. Il faudra voir quels liens nous avons, quels liens nous aurons et surtout ce que le destin nous apportera.
Code Réglement
Code Correcte vu par Silver
Jeu 21 Jan - 11:51
... Je crois que ta fiche est tout ce qu'il y a de parfait.... Je te souhaite une bienvenue dans notre monde. Et à un très prochain Rendez vous 
dans un rp.